Société
Selon les informations recueillies auprès du Ministère de l’EPSP, le système élaboré pour combattre la fraude à ces épreuves d’Etat date de longtemps, mais il a été affiné cette année sur demande expresse du ministre de tutelle qui tient absolument à sauvegarder la valeur intellectuelle d’un diplôme d’Etat en accompagnant la ‘Réforme éducative’ amorcée par la Programme Intérimaire pour l’Education (PIE)’ par des mesures concrètes. C’est ainsi que cette année, le nombre de séries d’items a été multiplié par 12, rendant même difficile, voire impossible, la possibilité entre deux candidats voisins de collaborer ; tellement les questions entre eux sont différentes.
En outre, durant toute la période de l’élaboration de ces questionnaires, l’équipe d’inspecteurs en charge de ce travail a été privée de toute communication avec l’extérieur (pas de téléphone, ni de visite de parents ou connaissances) et consignée dans un endroit surveillé nuit et jour par les services d’intelligence et de sécurité. Une mesure préventive visant à décourager ou à couper carrément toutes relations réelles ou supposées avec le monde des prédateurs qui ne cessent de rôder autour de tout ce qui a trait à la passation de l’Examen d’Etat. Et les inspecteurs, membres de cette équipe ne sortiront de leur « carcan » que dans l’après midi du dernier jour de la session de l’Examen d’Etat.
Au niveau de l’acheminement des malles d’items préalablement scellées à partir de Kinshasa et accompagnées par des équipes d’agents de sécurité et de l’EPSP à travers les provinces de la République est assuré par des moyens complexes, composés aussi bien d’avions que de véhicules, de bateaux rapides et voire des pirogues pour atteindre les points les plus reculés où la circulation est difficile. Une vaste organisation qui conduit le ministre de l’EPSP et ses principaux collaborateurs à rester sur le qui-vive durant toute la passation de cette session ordinaire de l’Examen d’Etat. Evidemment cela en connexion avec les gouverneurs de provinces et tous les services de sécurité nationale et provinciale pour conjurer toute fuite.
La session ordinaire elle-même est programmée sur quatre jours du 23 au 26 juin 2014 pour les épreuves de culture générale le premier jour ; les branches d’option le deuxième jour ; les épreuves de science le troisième jour et de langues le quatrième et dernier jour. Enfin ici dans la capitale, il y a des finalistes de certains coins tels que Bankana qui se sont dit défavorisés, parce que obligés de parcourir environs une centaine de kilomètres et de se loger dans d’autres milieux pour passer leur session d’Examen d’Etat. Leurs parents lancent un appel aux autorités scolaires pour faire changer cette situation et leur permettre à l’avenir de passer ces épreuves à proximité de leurs lieux de résidence.
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