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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 aout 2024
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Politique

La délégation du Conseil de sécurité appelle à un processus plus inclusif

2016-11-13
13.11.2016 , Kinshasa
2016-11-13
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2016_actu/novembre/07_au_13/conseil_securite_delegation_kinshasa_nov_2016.jpg Kinshasa-

La délégation du Conseil de sécurité en RDC est emmenée par les ambassadeurs de France François Delattre et d'Agola Ismael Abraão Martins

La délégation du Conseil de sécurité s’est envolée pour l’est du pays, Goma et Beni. Elle devrait ensuite se rendre en Angola. Samedi 12 novembre, la journée était consacrée à la crise politique et aux solutions pour y remédier. Les ambassadeurs auprès de l’ONU ont été reçus par le président et le Premier ministre. Ils ont ensuite rencontré les évêques de l’Eglise catholique qui tentent de rapprocher les points de vue. Et les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition ayant participé ou non au dialogue national, la société civile et les mouvements citoyens. L’occasion d’écouter la crise vue par les acteurs et surtout d'appeler au sens des responsabilités et à un processus plus inclusif.


La délégation du Conseil de sécurité dit être venue pour parler d’une seule voix. A sa tête, les ambassadeurs de France et d’Angola avec chacun leurs sensibilités. Quand le Français François Delattre parle d’une transition pacifique à la fin du mandat du président Kabila, l’Angolais Ismael Abraão Martins dit qu’un troisième mandat, ce n’est pas la solution en République démocratique du Congo.

Le Britannique Stephen Hickey relève sur Twitter (voir notre encadré) qu’à sa question sur un éventuel troisième mandat, Joseph Kabila a répondu qu’il était attaché à la Constitution, mais qu’elle pouvait toujours être modifiée. Les proches du président rétorquent que le chef de l’Etat a voulu marquer un point, éclairant son propos en montrant que le Conseil de sécurité était pointilleux sur cette question en RDC, mais pas chez ses voisins.

Les membres du Conseil de sécurité insistent surtout sur l’importance de condamner toute violence, d’un dialogue permanent, d’un processus politique plus inclusif et de mesures de confiance. Quand est évoqué le respect du droit de manifester, le représentant de l’Angola explique que manifester oui, mais jeter la jeunesse dans la rue peut entraîner le chaos. L’ambassadeur de France rappelle la nécessité posée par le Conseil de respecter de la liberté de la presse, qu’il faut rouvrir le signal de RFI. Au même moment, le gouvernement congolais publie un arrêté posant de nouvelles conditions à la diffusion des radios et télévisions étrangères dans le pays, comme une participation majoritaire des Congolais au capital de leur entreprise.

« Mission de routine »

Pour le sénateur She Okitundu, l’une des figures de la majorité, le Conseil de sécurité est surtout là pour s’informer, pas pour formuler des injonctions, ni pour vérifier l’application de la résolution de l’ONU. « Le Conseil de sécurité vient pour une mission de routine. Ce n’est pas la première fois qu’il y a une délégation du Conseil de sécurité, donc ici le Conseil est venu s’informer, écouter tous les acteurs politiques. Donc c’est un échange qu’il y a eu entre la majorité et l’opposition », assure-t-il.

L’ambassadeur Henri Mova, le secrétaire général du PPRD, le parti présidentiel, qui parle lui aussi de « mission de routine », trouve, lui, que l’important, c’est que chacun ait pu faire passer son message. « Nous avons eu de très bons échanges, le Conseil de sécurité a exprimé sa vision des choses, nous avons exprimé la nôtre et je crois que c’est une bonne chose que des échanges comme ça qui permettre l’intercompréhension entre nous. Nous n’avons pas de points de divergences avec le Conseil de sécurité », affirme-t-il. 

«Nous n’avons pas de points de divergences avec le Conseil de sécurité qui a déjà exprimé sa ligne directrice avec ses différentes résolutions dont la fameuse 2277. Nous nous avons déjà exprimé notre vision de chose : le consensus, la stabilité, l’organisation des élections dans une atmosphère pacifiée avec beaucoup de compréhension », a-t-il indiqué.

Evoquant la question du dialogue, le secrétaire général du PPRD a souligné que les travaux de la cité de l’Union africaine sont à considérer comme un acquis autour duquel on peut bâtir autre chose, parce que l’accord politique trouvé est ouvert à tous ceux qui veulent y apporter leur contribution, afin que le pays aille dans la bonne direction.

Pour la société civile, c’est Georges Kapiamba de l’Association congolaise pour l’accès à la justice qui s’est exprimé. Il a surtout vu des convergences de vue sur la question du respect des droits de l’homme. « Nous avons trouvé beaucoup de points de convergences, notamment en ce qui concerne la nécessité et l’urgence de lever la mesure d’interdiction de manifestation et de réunion publique. Eux comme nous, nous avons compris qu’il s’agit de mesures illégales qui violent les engagements de la République démocratique du Congo sur le plan international. C’est ainsi que nous avons insisté pour que le signal de la RFI puisse être rapidement rétabli sans aucune condition », explique-t-il. Et d’ajouter encore à ces points de convergence, l’importance de la protection des membres de la société civile, la promulgation de la loi sur l’accès à l’information et la libération de tous les prisonniers politiques.

Pour le Mouvement de libération du Congo (MLC), il préconise la tenue de la présidentielle au 17 avril 2017. Sa secrétaire générale, Eve Bazaïba Masudi, l’a dit, samedi 12 novembre à Kinshasa, au sortir d’une audience avec les membres du Conseil de sécurité de l’ONU.«Le MLC et le Front pour le respect de la constitution, avons voulu mettre à contribution le délai constitutionnel supplémentaire de 120 jours. Qu'on organise l’élection présidentielle au plus tard le 17 avril, c’est-à-dire 120 jours à dater du 19 décembre 2016», a-t-elle souligné.

Eve Bazaïba estime qu’il ne sera pas question pendant cette période supplémentaire que le chef de l’Etat actuel reste en fonction:

«Nous avons souligné clairement qu’il n’était pas question pour le président Kabila de rester au pouvoir au-delà de la fin de son mandat d’autant plus que ça serait consideré dans l’opinion congolaise comme si on donnait une prime à quelqu’un qui, délibérément, a refusé d’organiser les élections alors que les moyens financiers et logistiques étaient là».

Elle a également boycotté l’accord issu du dialogue de la Cité de l’Union africaine qui, selon elle, a été un échec.

Le Rassemblement de l'opposition, qui a refusé l'accord politique signé entre la majorité et une frange de l'opposition, a également réagi par la voix de Christophe Lutundula du G7.

"Nous sommes tous d'accord sur le fait que le processus de recherche de solutions à la crise doit être un processus inclusif et crédible. Il faut donc des solutions concertées et consensuelles à la crise. Nous sommes tous d'accord aussi sur le fait que ce processus n'a fait que commencer." Christophe Lutundula

«La présence du Conseil de sécurité chez nous, nous réconforte d’autant plus qu’il y a, à la base, la résolution 2277 qui n’était que claire en ce qui concerne le mandat de M. Kabila ainsi que l’organisation des élections. Raison pour laquelle, nous demandons  à cet organe suprême mondial  de dire à M. Kabila de respecter la Constitution», a indiqué le coordonnateur interprovincial de cette plate-forme, Gabriel Kyungu  wa Kumwanza.

Selon lui, le Rassemblement est d’accord avec la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui souhaite que l’on précise une date fixe pour les élections.

«Nous nous inscrivons dans cette logique. Dès lors que ces conditionnalités-là sont remplies, le Rassemblement va entrer en discussion avec le camp Tshatshi», a-t-il ajouté.
 
Un tweet qui fait parler de lui

Le représentant de la Grande-Bretagne dans la délégation du Conseil de sécurité a écrit sur le réseau social Twitter qu’à une question portant sur son éventuelle candidature à la prochaine présidentielle, le président Kabila aurait répondu que la Constitution de son pays ne le permettait pas, mais qu’il y avait toujours des mécanismes pour l’amender. Le Britannique s’est dit très préoccupé par ces propos.

L’auteur du tweet, le Britannique Stephen Hickey, avait posé la question à Joseph Kabila sur l’éventualité d’un troisième mandat. « Il a dit clairement qu’il était attaché à la Constitution, il a dit que c’était connu, mais il a aussi souligné que la Constitution pouvait être révisée. Mais je pense que parmi les acteurs politiques, il y a un consensus sur le fait qu’il faut la respecter », a-t-il expliqué.

Interrogé sur le fait que le président Kabila ait pu tenir ces propos devant le Conseil de sécurité, le sénateur She Okitundu, l’une des figures de la majorité, ne cache pas son étonnement. « Il faudrait alors demander des éclaircissements au président de la République, mais tout ce que je sais, c’est que la Constitution ne prévoit pas de troisième mandat, par conséquent, il ne peut pas y avoir de troisième mandat. »

Selon un proche du président, Joseph Kabila a surtout répondu à la question en évoquant son attachement à la Constitution. Il n’a ajouté la référence à la révision que comme un mécanisme existant. Pour preuve, sa remarque suivante : le chef de l’Etat congolais aurait souligné que le Conseil était particulièrement pointilleux sur cette question au Congo, mais pas dans les pays voisins.


RFI /RO via mediacongo.net
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Anonyme @ZWL54V6   Message  - Publié le 14.11.2016 à 13:05
Peuple Congolais restons très Prudents et Vigilants Le 19/12, pas de pitié Kabila DÉGAGE

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Pascal @AQCT89E   Message  - Publié le 14.11.2016 à 09:55
KABILA VIENT CLAIREMENT DE DIRE CE QUE SA MP DISAIT TOUT BAS ET LA NOUS ALLONS DONNER RAISON AUX DISSIDENTS DE G7 ET NTUMBA LWABA QUI SAVENT LE COMPLOT RÉEL FORMULÉ PAR LA MP CONTRE LE PEUPLE,INVOQUER LES MÉCANISMES DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE SIGNIFIE TOUT SIMPLEMENT TESTER LA TEMPÉRATURE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ MAIS NOUS DISONS LE MANDAT DU PRÉSIDENT KABILA PRENDS FIN LE 19/12/2016 ET LE PEUPLE SERA LE SEUL RESPONSABLE CE JOUR LÀ ET IL VA PRENDRE SON DESTIN A MAIN.

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Evangéliste Robert @7KOUIUM   Message  - Publié le 14.11.2016 à 08:50
NOTRE TRES CHER PAYS, RDC EST MEMBRE A PART ENTIERE DES NATIONS UNIES CECI DIT: LES RESOLUTIONS DE L'ONU SONT LES NÔTRES AUSSI SANS AMBAGES ET ONT LA PRIMAUTE SUR LES LOIS ET RESOLUTIONS NATIONALES SVP RELISEZ LE DROIT INTERNATIONAL ET AUTRES INSTRUMENTS JURIDIQUES PERTINENTS A CE SUJET.

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Evangéliste Robert @7KOUIUM   Message  - Publié le 14.11.2016 à 08:41
La RDC EST MEMBRE DES NATIONS UNIES ET LES RESOLUTIONS DES NATIONS UNIES SONT LES NÔTRE ET A LA PRIMOTE AUX LOIS NATIONALES SVP LISEZ ENCORE VOS NOTE DU DROIT INTERNATIONAL.

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Nsaki-Madeso Musaka @8JLUWPD   Message  - Publié le 14.11.2016 à 07:52
Le monde entier est informé de la vraie intention de JKK. C'est de l'abondance du coeur que parle la bouche dit-on. Si la bouche de JKK a laché qu'il y a possibilité d'amender la constitution en vue de se maintenir à vie au pouvoir ce que c'est cela sa véritable intention. Tenez-le vous pour dit. Jkk est un félin et un rusé. Mais Blaise Compaoré l'était aussi plus de lui. Alors, un peu d'humilité et de sagesse à JKK. A malin, malin et demi. Sera pris qui croyait prendre.

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Anonyme @J1YPUMU   Message  - Publié le 14.11.2016 à 04:53
Je crois que la morale recommande à tout le monde de garder la mesure la bienséance et surtout le respect des règles du jeu mais je pose la question à tout le monde comment réagir vis a vis de kanambe alias kabila et ses alliés qui narguent tout un PEUPLE en se refusant de respecter la constitution? Non le PEUPLE n'a plus d'autre choix que de chasser kanamabe et ses alliés le plus tôt possible Que Le Dieu du Kongo bénisse, protège et libère le Kongo de la kabilie et des forces similaires. Son Excellence Le Serviteur du Peuple Kongolais.

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Alternance_voce @TFV72OX   Message  - Publié le 13.11.2016 à 22:57
M. Kabila sera chassé le 19/12/2016 Qu'il pleut, qu'il neige.

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Anonyme @35FKV49   Message  - Publié le 13.11.2016 à 20:51
CESSEZ D'APPELER MESSIEURS, EXIGEZ. VOUS EN AVEZ LE POUVOIR.

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ASSUMANI MUTEBA Jull @NUUN43A   Message  - Publié le 13.11.2016 à 18:00
Mr KABILA DOIT SAVOIR ET RETENIR QUE LA RDC N'EST PAS UNE PLANTATION DE CAFÉ QUI DOIT APPARTENIR A UNE SEULE FAMILLE, LE 19/12/2016 QU'IL LE VEULENT OU PAS IL DOIT CÉDER LA PLACE

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Infirmier @2IXR4HN   Message  - Publié le 13.11.2016 à 17:56
Seule la Bible ne peut être changée, mais elle aussi subit de modification selon les différentes versions La constitution de la RDC doit changer car il y a beaucoup de lacunes. D'ailleurs c'est une occasion et c'est en faveur de tous car Kabila ne pas éternel. il passera aussi.

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Le combattant et ré @OXNG9KX   Message  - Publié le 13.11.2016 à 17:53
Matoyi mangongi ekobomisa yo Kanambe. Zela kaka le 19 décembre 2016 [cette partie du commentaire a été supprimée pour cause d'insultes]

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ASSUMANI MUTEBA Jull @NUUN43A   Message  - Publié le 13.11.2016 à 17:08
KABILA DOIT SAVOIR ET RETENIR QUE L

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Kongolais @Z64DXVF   Message  - Publié le 13.11.2016 à 15:50
Ceci montre très clairement la volonté de Kabila de rester au pouvoir à tout prix, et donc il n'attend que la fin de l'enrolement et dès qu'on aura un fichier electoral mis à jour, il passera à la vitesse superieure pour organiser un referendum truqué pour justifier sa 3ieme mandant. PEUPLE CONGOLAIS SOYONS VIGILANT»

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Birosa @92RDRFB   Message  - Publié le 13.11.2016 à 15:50
Cher Anonyme de 14:38, votre train a démarré et que les autres vous rejoignent pour aider KABILA à modifier la Constitution? il est sorti au grand jour et se moque du peuple congolais à cause de vous autres applaudisseurs pour la cause du ventre

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Infirmier @2IXR4HN   Message  - Publié le 13.11.2016 à 14:38
Tous ces propos montrent que le train a démarré, et que les autres ne peuvent que se forcer d'y entrer. Il n'y aura plus de dialogue frères.

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Anonyme @ZHBASNV   Message  - Publié le 13.11.2016 à 13:44
ni mombo to na kabila ba kwatshi luako fania kilé unaona

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