La dépouille de la Congolaise tuée en Inde depuis mercredi à Kinshasa

Vive émotion le mercredi 28 septembre 2016 à l’aéroport de N’djili, à l’arrivée de la dépouille mortelle de Cynthia Kadima, la jeune dame de nationalité congolaise tuée atrocement au début du moment de juillet en Inde, par son époux Rupech Vechel, de nationalité indienne. Membre de famille et différentes personnalités du pays, présents sur le tarmac, tous inconsolables, personne n’a pu retenir ses larmes en voyant débarquer de la soute de l’avion, les restes du corps de la regrettée.

La dépouille était exposée à l’espace Beau Vent, derrière le Palais du Peuple, pour être enterrée ce jeudi 29 septembre à la « Nécropole ».

Comme prévu, l’avion en provenance de New Delhi a atterri à l’aéroport de N’djili aux environs de 12 heures. Parmi les passagers, on pouvait apercevoir la mère de Cynthia Kadima et la jeune sœur, qui faisaient partie de la délégation qui s’était rendue en Inde pour récupérer la dépouille mortelle.

La délégation du gouvernement central, venue accueillir le corps à l’aéroport, était composée du vice-ministre des Congolais de l’étranger, Antoine Boyamba, la ministre des Affaires sociales, Adèle Degbalase, de sa collègue du Genre, Famille et Enfant, Lucie Kipele et de l’Ambassadrice de la RDC en Inde.

S’adressant à la presse, le vice-ministre des Congolais de l’étranger a, avant de décrier le fait qu’une compatriote congolaise soit lâchement assassinée par son mari, souligné l’implication du gouvernement dans le rapatriement de la dépouille. « Je tiens à préciser à l’opinion congolaise que tout a été pris en charge par le gouvernement de la République. Si le rapatriement a pris du temps, a-t-il justifié, c’est parce qu’il s’agit d’un crime… Comme la justice indienne est arrivée au bout de l’enquête, elle a jugé utile qu’elle pouvait maintenant nous rendre le corps. Bientôt, la procédure judiciaire proprement dite va s’en suivre. Le meurtrier Rupech qui se trouve déjà en prison, connaîtra son sort au cours d’un procès. Mais pour la justice humaine, son sort est déjà connu. Car, il s’agit d’un crime d’assassiner… », a indiqué Antoine. Boyamba.

Le vice-ministre a laissé entendre que selon les enquêtes scientifiques telles que menées par les autorités indiennes, Rupech Vechel avait tordu le cou de son épouse. Et, pour dissimuler son crime, il avait découpé le corps de la victime en morceaux dans les buissons, près de l’aéroport. C’est au moment où il tentait d’asperger le cadavre d’essence, pour le brûler, afin d’effacer les traces, que le meurtrier avait été surpris par des voisins qui l’ont immédiatement appréhendé et conduit à la police.