Politique
Convoqué le 28 novembre 2015 par le président de la République Joseph Kabila, le Dialogue politique national a finalement débuté le 1er septembre 2016 à la cité de l'Union africaine, à Kinshasa. Selon l'ordonnance présidentielle du 28 novembre 2015, il est question de trouver des solutions à la crise électorale pour tenir ce scrutin dans le délai fixé par la Constitution.
En effet, 11 jours après le début des travaux à la cité de l'UA, le constat est que la classe politique congolaise est davantage divisée.
D'une part, l'aile dure de l'opposition politique congolaise, dénommée le Rassemblement des forces sociales et politiques, pilotée par Étienne Tshisekedi, et d'autre part, la Majorité présidentielle dont l'autorité morale est Joseph Kabila. Les deux principales plateformes ne s'accordent pas notamment sur les préalables exigés par l'opposition avant de siéger à ce forum, dont l'épine dorsale se trouve être la libération des prisonniers politiques, parmi lesquels Eugène Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo.
En dehors de l'UDPS, le MLC de Jean-Pierre Bemba n'a pas non plus accepté la main tendue de Kabila pour se mettre autour d'une table et parler élections.
Des défections sont enregistrées aussi bien à la MP qu'à l'opposition, depuis le début du dialogue. Chérubin Okende, Jonas Mukamba... ont quitté la mouvance présidentielle.
De l'autre côté, José Makila, Vital Kamerhe, Jean-Lucien Bussa, Samy Badibanga... désavoués par l'opposition. Albert Moleka, pourtant participant au dialogue, a dû quitter la cité de l'Union africaine, estimant que ce forum n'a rien d'inclusif, et que les préalables de l'opposition sont restés lettre morte.
D'autres leaders politiques sont désavoués par leurs bases. Voilà, les conséquences négatives de ce Dialogue.
Les deux principaux protagonistes de la scène politique congolaise, à savoir Joseph Kabila et Étienne Tshisekedi, n'ont jamais foulé leurs pieds à la cité de l'UA.
Selon des échos, les "dialogueurs" se battent pour leur propre positionnement politique que pour l'intérêt de la République. On parle de moins en moins d'élections. On privilégie des questions ayant trait au remplacement des animateurs des institutions dont la Ceni, le gouvernement, l'Assemblée nationale, le Sénat...
La transition devient leur dénominateur commun, alors qu'avant ce forum les opposants pro dialogue ne juraient que sur le respect strict de la Constitution quant au nombre et la durée du mandat présidentiel.
La question tabou est celle relative au financement de ces assises. Le peuple ignore le coût global des travaux, alors que Le financier n'est pas connu non plus.
L'avenir risque de donner raison au G7 qui a quitté la MP après avoir soupçonné Joseph Kabila de monter des stratégies pour demeurer au pouvoir au-delà du délai constitutionnel.
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Edem Kodjo, facilitateur de l'UA pour le dialogue en RDC