Economie
La concrétisation du projet Grand Inga atteint une vitesse de croisière. Les soumissionnaires se sont déjà manifestés. Parmi les deux, estiment certains spécialistes, le chinois part favori. Néanmoins, d’ici la fin de l’année, l’opinion pourra assister au début des travaux proprement dits tel que promis par le gouvernement.
Compte tenu du niveau des relations qu’entretient la RDC avec la Chine, nombre d’analystes voient déjà la Chine en pole position dans la sélection du consortium devant gagner le marché de construction du projet Grand Inga. Face au consortium chinois, groupe de BTP espagnol ACS. Un inconnu de la RDC, selon bon nombre de spécialistes.
L’opinion se souviendra que la République démocratique du Congo (RDC) et la Chine avaient déjà signé un accord pour un partenariat gagnant-gagnant.
Selon les termes du contrat, des entreprises chinoises étaient autorisées à exploiter les minerais, principalement dans l’ex-province du Katanga. En contrepartie, les entreprises chinoises devaient construire les infrastructures à travers la RDC. Initialement conclus pour 9 milliards de dollars américains, ces contrats avaient été revus à 6,2 milliards suite aux pressions du FMI et de la Banque mondiale. Trois milliards deux cents millions de dollars devaient être investis dans le secteur minier à travers la Sicomines. Et le reste était destiné aux infrastructures. Jusqu’en janvier 2014, seulement près de 1,7 milliards de dollars avaient été déboursés, dont 468 millions pour les infrastructures. Partant de ce passé jugé « fructueux », des analystes n’accordent pas trop de chance au groupe BTP espagnol ACS.
Abordé par MCNTeam, Al Kitenge, analyste économique, a indiqué qu'il y a 3 principaux variables à prendre en compte dans ce genre de deal. Notamment la science, la diplomatie et les finances. Et en ce qui concerne la Chine, Al Kitenge estime qu’elle dispose suffisament des moyens financiers. Et d’ailleurs, affirme-t-il, le niveau des finances dont dispose la Chine peut aussi servir même aux pays économies qui prétendent être les plus avancées. Mais, pense-t-il, toutes les variables doivent être pris en compte. « Même le barrage du Trois-Gorges en Chine n’a pas été entièrement construit par les Chinois. On y retrouve de la technologie française, l’électronique allemande... », a-t-il affirmé.
En lieu et place de la géopolitique, a proposé Al Kitenge, la RDC doit aussi abordé la dimension géoéconomique. "Au gouvernement, l’on ne voit pas les choses de cet œil-là" avertit-il.
Le vendredi 2 septembre, les autorités de Kinshasa ont annoncé qu’elles choisiraient avant la fin de l’année le consortium, chinois ou espagnol, chargé de construire le méga- barrage hydroélectrique Inga III, serpent de mer de la politique énergétique congolaise. Lors d’une cérémonie de remise solennelle des offres présentées par les deux soumissionnaires, le directeur de l’Agence pour le développement et la promotion du projet Grand Inga (ADPI), Bruno Kapandji Kalala a déclaré que « la désignation du concessionnaire aura lieu avant la fin de l’année 2016, le lancement du projet doit se faire en 2017 et les premiers mégawatts vont être produits en 2021
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