Musique
La vidéo de l'agression d'une danseuse de Quartier Latin par Koffi Olomidé, le patron du groupe, a été largement relayée vendredi sur les réseaux sociaux. Une "campagne pour salir [son] image", selon le chanteur congolais qui a livré à Jeune Afrique sa version des faits.
Koffi Olomidé a sans doute oublié qu’à l’ère du digital, tout va vite. Vraiment vite. Quelques heures seulement après son arrivée à Nairobi où il doit jouer, le samedi 22 juillet, un méga-concert très attendu, l’auteur du célèbre Selfie (Ekoti te) se retrouve au cœur d’une polémique.
En cause : une vidéo diffusée vendredi sur YouTube et très largement relayée sur Twitter et Facebook dans laquelle on voit le « Rambo » de la musique congolaise s’en prendre violemment à une personne – une danseuse de son groupe Quartier Latin, selon plusieurs sources, ou plutôt une « ex » danseuse qui vit au Kenya, selon Koffi Olomidé – à l’aéroport de la capitale kényane.
La version des faits de Koffi Olomidé « Une personne qui ne fait plus partie de Quartier Latin est venue disputer mes danseuses à l’aéroport de Nairobi, je suis intervenu pour les séparer. Mais pour salir mon image, l’on cherche à travestir les faits et me faire passer, comme d’habitude, pour le méchant », explique Koffi Olomidé, joint par Jeune Afrique quelques instants après l’incident. « Je suis intervenu avec force », reconnaît le chanteur. « Mais c’était pour les calmer et défendre mes danseuses. Je n’ai frappé personne ! » jure-t-il. Pas sûr que sa version des faits pourra convaincre la députée kényane Joyce Lay, qui réclame déjà l’arrestation de Koffi Olomidé et la saisie de son passeport
Joyce Lay calls for Koffi Olomide to be charged & have his passport seized following an alleged assault incident. pic.twitter.com/GELhxrUULG
— David Mbewa (@MbewaDavid) 22 juillet 2016
Réactions des internautes
Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes s’indignent et dénoncent ce geste malheureux de Koffi Olomidé. Sous le hashtag #BoycottKoffiOlomide, certains déconseillent même aux mélomanes de répondre présent au show de l’artiste.
« Que l’on soit meilleur chanteur en lingala ou président [de la République], la violence contre les femmes est inacceptable », rappelle pour sa part Winny Odure, avocate féministe basée à Nairobi.
Sur le même ton, d’autres appellent à son arrestation, voire à son expulsion.
Sur sa page Facebook, Koffi Olomidé a présenté finalement ses « excuses à la femme » pour son geste, maintenant toutefois sa version des faits. Celle-ci est corroborée par l’une de ses danseuses qui s’est affichée aux côtés du chanteur dans une nouvelle vidéo.
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Koffi Olomide et son groupe à l'aéroport de Nairobi, le 22 juillet 2016