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Politique

Fin du mandat : pour le député Francis Kalombo, le président du Sénat devrait assumer l'intérim

2016-04-18
18.04.2016 , Kinshasa
2016-04-18
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Francis Kalombo

Que faire si l’élection présidentielle n’est pas organisée d’ici novembre 2016 conformément à la constitution ? Les députés de la Majorité présidentielle (MP) ont initié une pétition pour saisir la Cour constitutionnelle sur cette question. Ils vont bientôt demander l’interprétation de l’article 70 de la constitution. Le député Francis Kalombo de son côté soutient que si l’élection présidentielle n’est pas organisée dans les délais, le président du Sénat assumera les fonctions du chef de l’Etat.

L’article 70 de la constitution au cœur de la controverse actuelle stipule : « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu. »

Patrick Kakwata, député de la MP et président du Mouvement des réformateurs libéraux, explique que les signataires veulent les orientations de la Cour, au cas où un nouveau président n’est pas élu au 19 décembre 2016 :

« Cette Cour nous donnera la suite : "voilà ce qui est à faire au cas où le 19 décembre nous tomberons dans un cas d’illégitimité de l’actuel président […] Et nous allons suivre. L’interprétation, ce n’est pas de nous dire que le président est légitime, mais c’est de nous dire ce que nous devons faire jusqu’à ce que nous organisions des élections crédibles"».

Il est par ailleurs favorable à l’organisation des scrutins prévus dans la constitution mais jamais organisés à ce jour comme les locales et les municipales avant d’organiser la présidentielle et les législatives nationales.

« La constitution donne un mandat de cinq ans à tous les élus, a-t-il indiqué, déplorant le fait qu'il y ait d’autres institutions qui ont totalisé une dizaine d'années ». Une allusion faite aux assemblées provinciales et au Sénat qui n’ont pas été renouvelés en 2011.

« A cette allure, nous allons demander aux députés nationaux de demander un découplage : que la présidentielle ne soit plus organisée au même moment que les législatives nationales. Parce que, nous députés, nous n’accepterons plus cette-fois-ci de quitter et de laisser les sénateurs ou les assemblées provinciales », a menacé Patrick Kakwata.

Une démarche infondée

« La saisine de la Cour constitutionnelle pour interpréter un article de la Constitution qui, soit dit en passant, est totalement clair, est infondée et c’est tricher contre soi-même », a affirmé pour sa part le député Francis Kalombo, proche de l’opposant Moïse Katumbi.

Francis Kalombo estime que l’article 70 de la constitution est clair et que le président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation du nouveau président élu.

« Il ne faudrait pas qu’on rajoute en disant jusqu’à l’élection. On dit bien jusqu’à l’installation du nouveau président élu. Cela pourquoi ? Parce que quand vous combinez l’article 70 de la constitution, qui stipule qu’après la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle, ce dernier entre en fonction dix jours après la proclamation des résultats finals. Et pendant ces dix jours bien qu’étant élu, il ne rentre pas en fonction, il attend », a soutenu le député Kalombo.

Pour lui, cette disposition ne peut être opposable au peuple congolais que s’il y a un président élu. « Et d’ailleurs quand vous regardez l’article 70 alinéa 2, on parle du nouveau président, c’est-à-dire, c’est un président qui est déjà connu. Mais lorsque ce dernier n’est pas connu et qu’il n’y ait pas élection, c’est ça la question primordiale qu’on se pose et la constitution est tellement claire », a-t-il poursuivi.

Selon lui, la question de l’intérim au poste de président de la République a déjà été résolue par la loi fondamentale. Pour tout autre motif en dehors de maladie ou de décès, a argumenté Francis Kalombo, « c’est le président du Sénat qui entre en fonction, tout simplement parce que l’actuel président ayant exercé ses deux mandats, il ne peut pas faire plus de deux mandats et il ne peut pas faire non plus l’intérim de lui-même ».


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Siyabonga @8PN7699   Message  - Publié le 19.04.2016 à 08:14
Francis Kalombo Opposant et donneur de leçon, Kokamua!le panier de la médiocrité circule encore au pays de Simon Kimbangu

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Bonvuane @EDBRRY6   Message  - Publié le 18.04.2016 à 20:26
Au moins l'avantage avec le président du sénat aux affaires, c'est qu'il est là juste pour quelques mois afin d'organiser les élections, alors avec l'autre il peut dormir tranquille, bloquer la machine électorale et se greffer sur le fameux article de passation de pouvoir

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Anonyme @72Y7KXU   Message  - Publié le 18.04.2016 à 18:14
J'apprécie votre réflexion honorable mais qui semble compliquée les choses car les deux acteurs sont dans l'illégalité et l'illégitimité selon la constitution En outre remplacer un blessé par un autre n'aura toujours les mêmes effets. Dit-on chasser les naturels, il revient toujours au galop Voici ce qui est mieux pour mon pays le Congo: - confié la gestion du pays à monseigneur MOSENGO PASINYA pour sa notoriété et sa personnalité - ceux qui prendront part à ce comité de crise ne seront pas candidat pour ne pas influencer les résultats des urnes - on ferme le parlement( sénat et l'assemblée nationale) pour leur naïveté; -on nous laisse l'armée et la police pour la protection du pays ainsi que des institutions; - qu'on instaure un climat de sérénité avec tous les acteurs politiques pour assurer un climat de confiance CE NOUS LE PEUPLE: MAITRE DU DESTIN DU PAYS. NI OPPOSITION, NI LA MAJORITÉ, MOINS LA SOCIÉTÉ CIVIL Trésor

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Je suis RDC @4EJDR32   Message  - Publié le 18.04.2016 à 16:31
C'est très clair Monsieur le député, l'actuel président doit bien faire ses valises au plus tard le 19/12/2016, c'est connu de tous. inutile de faire recours.

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