Société
Au terme de ce parcours marathon qui l'a conduit pratiquement dans les quatre coins de la capitale, Matata Ponyo a déclaré à la presse que l'inauguration de ces six écoles démontre à suffisance l'importance que le président de la République et son gouvernement accordent à l'éducation, qui est l'une des priorités du programme quinquennal en cours axé sur la révolution de la modernité. Le premier d'entre les ministres s'est dit porteur de cette vision dont il doit rendre compte à la nation.
En plus, le chef du gouvernement a souligné le fait que la qualité des écoles construites par l'Etat congolais dépasse de loin celles des écoles bâties par certains bailleurs de fonds. Par là, a-t-il fait observer, le gouvernement place la barre très haut dans le domaine des infrastructures scolaires.
En outre, Matata Ponyo a répondu de manière implicite à ceux qui accusent son gouvernement de ne pas s'occuper du social, en déclarant qu'investir dans l'éducation des personnes est tout ce qu'il y a de plus social. Car, a-t-il renchéri, apprendre à quelqu'un et le former vaut de loin mieux que lui donner du pain. Il se référait là à un célèbre adage chinois selon lequel « si tu me donnes un poisson à manger j'aurais faim, mais si tu m'apprends à pêcher je n'aurais plus faim ».
Par ailleurs, le chef du gouvernement a révélé qu'à ce jour, dans le cadre du PRRIS, l'on compte plus de 580 écoles en chantier et 180 prêtes à être livrées sur toute l'étendue du territoire national. C'est dans ce contexte, a-t-il rappelé, qu'il s'est rendu il n'y a pas longtemps à Walungu, dans le fin fond de la province du Sud-Kivu pour y inaugurer quelques écoles.
Auparavant, le ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu Famba, qui accueillait le Premier ministre à l'EP Masina où il a commencé sa ronde du jour, s'est réjoui des résultats palpables enregistrés par le PRRIS. L'impact de ce projet est indéniable a-t-il déclaré. Il a cité à titre illustratif l'amélioration de l'indicateur de parité entre filles et garçons qui se situe aujourd'hui à 1,09. Selon lui, la construction de nouvelles écoles et la rénovation des anciennes qui étaient délabrées attirent de plus en plus des jeunes filles qui retrouvent le chemin de l'école. Leur nombre commence à dépasser celui des garçons.
S'adressant aux responsables des écoles, aux parents, et aux élèves, Maker Mwangu leur a demandé de veiller à la propreté des infrastructures leur offertes par le gouvernement, avant d'insister sur le fait qu'il nous faut cultiver l'esprit de propreté dans nos enfants.
La structure architecturale de toutes ces écoles est la même : 1 bâtiment avec 6 salles de classe plus un bureau administratif ainsi qu'un bloc sanitaire comprenant six toilettes.
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