Economie
Les clients de Starbucks aux États-Unis peuvent déguster du café arabica du Sud-Kivu, dans l’est du Congo-Kinshasa, depuis le mardi 22 mars 2016.
Siroter un café produit dans l’Est du Congo-Kinshasa dans les enseignes Starbucks aux Etats-Unis, c’est possible depuis, ce mardi 22 mars 2016. C’est le fruit d’un partenariat quadripartite entre l’organisme américain USAID et la fondation Howard Buffet d’un côté, qui financent le projet et de l'autre un certain nombre de producteurs de café, pour le moment de la province du Sud-Kivu. Le troisième partenaire, l’ONG CRS Eastern Congo Initiative, encadre les caféiculteurs et le quatrième, Starbucks ainsi que deux autres sociétés, achètent l’arabica du Sud-Kivu : la société américaine Counterculture et la chaîne hôtelière Suite Maria. Pour le moment, les 5 600 caféiculteurs du Sud-Kivu concernés par le projet sont regroupés dans 3 des 11 coopératives que compte la province.
Pour un partenariat durable, ces acheteurs exigent des petits producteurs une fiabilité exemplaire, sur la qualité et la quantité du café fourni et à fournir. Les coopératives veillent à ce que les engagements pris soient tenus.
En fidélisant les petits paysans, ce partenariat constitue un espoir pour la relance de la production de café dans l’est du Congo-Kinshasa. Le pays est passé officiellement de 120 000 à 8 000 tonnes en 24 ans, dont 6 000 tonnes d’arabica. Une relance de la production difficile, mais possible, à condition d'abord que la taxe à l’exportation, qui est de 5% contre 1% dans les pays voisins soit réduite.
En fait, le gouvernement a déjà décidé de réduire cette taxe, mais la décision n’est pas encore appliquée. Ce qui fait qu’entre 50 et 70% de la production congolaise de café sont toujours exportés sous la bannière des pays voisins.
Il faudrait ensuite une assistance permanente aux petits producteurs et aux coopératives en période de cueillette des cerises, en ce qui concerne notamment le lavage des graines de café et leur séchage.
Il serait primordial aussi de renouveler les plantations. Le caféier est productif pendant 30 à 40 ans. Or la plupart des caféiers de l’est congolais ont plus de 40 ans. Il faudrait enfin que le secteur privé réinvestisse dans les plantations de café.
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