La situation de la hausse de prix de farine de maïs examinée au gouvernorat de province du Haut-Katanga

Le problème de la hausse de prix de la farine de maïs a été examiné jeudi au gouvernorat de province entre une délégation de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), conduite par M. Eric Monga, son président et le commissaire spécial du Haut Katanga, Félicien Katanga Lukunga.

Cette délégation des opérateurs économiques a expliqué à l’autorité provinciale les causes de cette hausse de prix à savoir la fraude douanière, le non déclaration des marchandises par les importateurs et l’absence des mesures incitatives de la part du gouvernement pour encourager des opérateurs économiques à la relance de l’agriculture.

Ils ont demandé à l’autorité provinciale d’encourager la production locale, permettre aux industries locales d’avoir l’accès à l’électricité, subventionner les opérateurs agricoles avec les intrants agricoles pour palier à une carence prochaine en maïs, que les opérateurs économiques importent leurs produits par la voie légale à la douane.

Les opérateurs économiques du Haut-Katanga sont prêts pour juguler cette carence de la farine de maïs avec le concours du pouvoir, a soutenu M. Eric Monga qui a souligné que cette hausse n’est pas une situation politique, mais un événement économique normal.

Cette situation, a-t-il estimé, est consécutive à la sécheresse qui frappe l’Afrique australe et le renforcement des mesures de contrôle de l’exportation de cette denrée alimentaire par la République de la Zambie à la frontière.

Le commissaire spécial du Haut-Katanga a promis son soutien total afin maitriser cette crise dans un bref délai.

Le prix d’un sac de 25 kgs de la farine de maïs est passé en quelques jours de 10.000 FC à 20.000FC, rappelle-t-on.

Le maire de Lubumbashi fustige le comportement de sabotage

Par ailleurs, le maire de Lubumbashi, M. Jean Oscar Sanguza Mutunda, a fustigé le comportement qu’il a qualifié de sabotage de vendeurs de farine de maïs face à la montée spectaculaire du prix de cette denrée alimentaire de première nécessité qui passe de 10.000 Fc à 25.000 Fc, étant donné que l’entrée de la farine en provenance de la Zambie par le poste frontalier de Kasumbalesa connait momentanément d’arrêt.

C’était au cours de la réunion qu’il a présidée jeudi à l’Hôtel de ville à l’intention des bourgmestres de communes, des administrateurs de marchés et des chefs de quartiers.

C’est ainsi qu’il a invité les opérateurs économiques de sa juridiction au bon sens pour l’intérêt de la population.