Monde
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou est à Pyongyang, où il a rencontré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.
La Corée du Nord soutient indéfectiblement à la Russie dans son invasion en Ukraine : c'est ainsi que le dictateur Kim Jong Un a accueilli le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Sergueï Choïgou à Pyongyang.
Selon l'agence russe Tass, Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense, a commencé sa visite en déposant une gerbe devant un monument à la mémoire des soldats de l'Armée rouge ayant libéré le nord de la Péninsule coréenne de l'occupation japonaise à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Sergueï Choïgou, le secrétaire du Conseil de sécurité russe, est arrivé en Corée du Nord
Lors de leur rencontre, les deux hommes auraient discuté de la situation sur le front ukrainien et de questions sécuritaires dans la péninsule coréenne.
La Corée du Nord et la Russie ont renforcé leur coopération militaire ces derniers mois. Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle à l'occasion d'une rare visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord l'an dernier.
Pyongyang a été accusé par les Occidentaux et la Corée du Sud d'avoir envoyé des troupes sur le front ukrainien aux côtés de l'armée russe, mais n'a jamais confirmé ce déploiement, de même que Moscou.
Test d'armes avant exportation
L'agence officielle nord-coréenne KCNA a par ailleurs annoncé vendredi que Kim Jong Un avait assisté, à une date indéterminée, à l'essai de nouveaux missiles anti-aériens. L'agence a diffusé des photos de projectiles lancés depuis la piste d'un aéroport et d'explosions en mer.
"Cet essai a prouvé que l'armée nord-coréenne est désormais équipée d'un autre système d'armement de défense majeur aux performances de combat louables", a déclaré Kim Jong Un, cité par KCNA. Le test a été annoncé au lendemain de la fin, en Corée du Sud, de l'exercice militaire annuel "Freedom Shield" mené conjointement avec les Etats-Unis, et dénoncé vendredi par le ministère nord-coréen de la Défense comme "une répétition pour une guerre d'agression".
Cette année,"Freedom Shield" a été axé sur la réponse aux menaces nucléaires, biologiques et chimiques de la Corée du Nord, selon Séoul. Le 10 janvier, jour où cet exercice avait commencé, la Corée du Nord avait tiré plusieurs missiles balistiques en direction de la mer Jaune. Fin février, Pyongyang avait en outre effectué des tests de missiles de croisière afin de montrer ses "capacités de contre-attaque".
Pour Ahn Chan-il, un transfuge nord-coréen devenu directeur de l'Institut mondial pour les études sur la Corée du Nord à Séoul, les tirs de missiles anti-aériens annoncés vendredi semblent être "un test d'armes destinées à être exportées vers la Russie afin d'être utilisées en Ukraine." Ahn Chan-il a estimé que Pyongyang prend prétexte des exercices militaires au Sud pour développer des armes destinées à Moscou.
Les deux Corées restent techniquement en guerre depuis plus de sept décennies, le conflit qui les avait opposées de 1950 à 1953 s'étant achevé par un armistice, et non par un traité de paix.
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