Politique
Le président de la République et Garant de la Nation, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a annoncé samedi 22 février 2025 la mise en place d’un gouvernement d’union nationale pour faire face à l’agression et à l’occupation Rwandaise dans la partie Est du pays. Depuis, des avis divergent.
L’opportunité de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale est critiquée tant la situation que traverse le pays nécessite plutôt un plan stratégique établi dont la mise en œuvre va donner l’avantage sur le pays agresseur. Par extension, ces solutions, gage de souveraineté, vont affecter la crise en Ituri entretenue par les Forces démocratiques alliées (ADF) et les Mobondos dans l’Ouest.
La place de l’opposition
L’union sacrée, une réponse institutionnelle à la recherche de consensus, a pris le dessus sur la coalition Front commun pour le Congo et Cap pour le changement (FCC-Cach) donnant une majorité parlementaire au chef de l’Etat avec le contrôle sur le gouvernement. L’opposition mitigée, se regarde avec le pouvoir en chiens de faïence, évoluant en aparté.
Pourtant, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale doit être au-dessus de toutes velléités pour la prise en compte des contributions de toutes les parties afin d’aboutir à des solutions globales pour le retour de la paix dans l’Est du pays. De ce fait, pouvoir et opposition doivent avancer main dans la main pour y arriver. Car, il ne faut pas laisser la politique d’une majorité tenir loin la minorité dans la gestion de la chose publique prendre le dessus sur les impératifs de la pacification de l’Est.
Ainsi, une certaine opinion voit dans la libération récente de Jean-Marc un présage pour un nouveau front en vue de fédérer l’opposition pour faire entendre sa voix sur les enjeux de l’heure.
Par ailleurs, au nombre de préalables à prendre en compte pour la mise en place du gouvernement d’union nationale assurant sa stabilité, sa légitimité et son efficacité, il y a entre autres :
- le cadre légal et constitutionnel. Le gouvernement doit être formé dans le respect de la constitution et des lois en vigueur. Un préalable ouvrant la voie au changement tant souhaité ;
- les accords politiques. Le dégagement d’un consensus par les principales forces politiques qui devront aller en négociations pour la répartition des postes ministériels et des responsabilités ;
- les ressources financières. Les moyens financiers sont importants pour la mise en place d’un tel gouvernement pendant que le pays est en voie de la réduction du train de vie des institutions pour contribuer à l’effort de guerre.
- l’inclusivité. Combattre le tribalisme qui se véhicule, un gouvernement représentatif qui prend en compte les groupes ethniques et politiques.
Pour rappel, en 2013, les caciques du pouvoir et de l’opposition ont dépassé leurs clivages, en participant aux concertations nationales, pour arriver à dégager un consensus devant venir à bout de l’agression de l’Est. Voie vers un accord, les exigences élevées du M23 ont ouvert l’issue aux crépitements des balles, un pari réussi. Au mois de novembre de la même année, les rebelles du M23 ont proclamé la fin de leur rébellion dans la partie Est du pays.
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