Politique
À quelques jours de la fin de l’année 2024, l’opposition veut faire entendre sa voix sur les pavés de la capitale. Les forces sociopolitiques unies contre la réforme constitutionnelle annoncent des actions de terrain, de grandes mobilisations populaires. Le bloc a informé le VPM de l’Intérieur de son intention d’organiser, avant fin décembre, des manifestations pacifiques à travers le pays, mais aussi dans la diaspora.
La coalition de partis politiques et de mouvements citoyens justifie sa démarche sur pied des articles 26 et 64 de la Constitution. La première disposition garantit la liberté de manifestation. « La liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente », précisent les 1ᵉʳ et 2ᵉ alinéas.
La seconde disposition constitutionnelle évoquée, encourage dans son 1ᵉʳ alinéa, la résistance du peuple face à toute prise ou tout exercice du pouvoir par la force. « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ». Des leaders de premier rang tels que Moïse Katumbi, Joseph Kabila, Martin Fayulu, Delly Sesanga et leurs partisans, ainsi que plusieurs activistes, qualifient l’idée de la réforme constitutionnelle de « menace grave à la cohésion nationale ».
Mobilisation
Les organisateurs dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une dérive dictatoriale de la part du régime Tshisekedi. Pour eux, modifier la loi fondamentale dans le contexte actuel, mettrait en péril l’unité et la paix sociale déjà fragiles. En plus de Kinshasa et des provinces, la diaspora congolaise, souvent active sur les grandes causes nationales, est appelée à s’impliquer. Par ailleurs, ont-ils fait comprendre, les activités de protestation visent à attirer l’attention de la communauté internationale et des Congolais, sur les dérives éventuelles que cette réforme illégale pourrait engendrer.
Si les partisans du changement parlent d’une modernisation institutionnelle, les anti y voient un moyen déguisé de conserver davantage le pouvoir. Dans leur déclaration conjointe fin novembre, ils avaient déjà fustigé une initiative considérée, à leurs yeux, comme une menace contre la stabilité du pays, voire une atteinte grave aux fondements démocratiques. Voilà pourquoi, soutient l’un des ténors du groupe, ils veulent stopper le régime dans sa tentative de révision ou de modification du texte fondamental.
Entre-temps, le climat politique se tend chaque jour au pays. La révision ou le changement constitutionnel souhaité par le président Félix Tshisekedi pourrait, selon l’opposition, conduire le pays au chaos et surtout provoquer une confrontation directe entre les partisans du pouvoir et ceux de l’opposition.
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