Santé
Le Dr Hossam Abdel Ghaffar, porte-parole du ministère de la Santé égyptien, a confirmé que l'Égypte est désormais officiellement exempte de paludisme.
Il a précisé que les rares cas recensés sur le territoire national sont des infections importées. Lors d'une intervention téléphonique sur la chaîne Egyptienne Al-Hayat, le Dr Abdel Ghaffar a également rappelé que la dernière transmission prouvée du paludisme en Égypte remonte à 1998, insistant sur le fait qu'il n’y a actuellement aucune propagation active de la maladie dans le pays. Cette évolution marque une étape importante dans la lutte contre cette maladie, qui a longtemps sévi en Égypte et dans d'autres régions du monde.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a déclaré : « Le paludisme est aussi ancien que la civilisation égyptienne elle-même, mais la maladie qui a frappé les pharaons appartient désormais à son histoire et non à son avenir ». Il a salué les efforts considérables déployés par l’Egypte, en affirmant : « La certification de l'Égypte comme pays exempt de paludisme est véritablement historique et témoigne de l'engagement du peuple et du gouvernement égyptiens à se débarrasser de ce fléau ancestral ».
Cette certification de l'OMS, qui a déjà été attribuée à 44 pays à travers le monde, n’est pas accordée à la légère. Elle est délivrée lorsqu'un pays démontre que la chaîne de transmission du paludisme par les moustiques a été interrompue pendant au moins trois années consécutives. De plus, il doit prouver qu'il est en mesure de prévenir toute réintroduction de la maladie sur son territoire.
Malgré les progrès enregistrés dans plusieurs pays, le paludisme demeure un fléau mondial. Selon les statistiques de l'OMS, la maladie tue chaque année plus de 600 000 personnes, dont 95 % des victimes sont recensées en Afrique.
L'éradication de cette maladie nécessite des efforts continus, mais l'exemple égyptien montre qu'il est possible de vaincre ce fléau avec des politiques de santé publique efficaces et une vigilance constante.
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Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS