Monde
La nomination d'une figure du centre-droit au poste que la gauche se croyait acquise après la performance impressionnante du Nouveau Front populaire aux législatives, est vue comme un affront. "Il n'y pas de coup de force", leur répond le principal intéressé.
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de France pour protester contre la décision du président Emmanuel Macron de nommer Michel Barnier, homme politique de centre-droit, au poste de Premier ministre.
Les partis de gauche accusent Macron d'ignorer les résultats des récentes élections législatives après qu'il a refusé de choisir la candidate du Nouveau Front populaire, arrivé en tête lors du scrutin de juillet.
M. Barnier a souligné l'importance de la réforme des soins de santé, en particulier l'amélioration de l'accès aux soins et la lutte contre les déserts médicaux dans les zones urbaines et rurales. Il a également annoncé vouloir améliorer la réforme des retraites avec les partenaires sociaux et a promis des "mesures concrètes" pour maîtriser les flux migratoires tout en respectant le cadre budgétaire.
Michel Barnier a également tenu à répondre au mot de « coup de force » exprimé par l’extrême-gauche, rapporte Le Figaro. « Je ne vais pas perdre de temps dans des polémiques. J’entends les mots de ’coup de force’, mais ce n’est pas l’esprit. L’idée est de rassembler, dans une coopération, une large partie des députés ». « Le nombre de députés sera très important dans une assemblée partagée », a-t-il ajouté.
Des manifestations contre ce que les manifestants considèrent comme un « coup de force présidentiel » ont eu lieu dans plus de «150 points de mobilisation à travers la France ».
160 000 personnes à Paris, 300 000 à travers le pays : mobilisation absolument massive pour la #MarcheDestitution.
— Mathilde Panot (@MathildePanot) September 7, 2024
Contre le coup de force autoritaire de Macron, la révolte de la jeunesse est le ferment qui lève la France.
Quelle fierté !#7septembre pic.twitter.com/mkLkBTzyuX
Ainsi, la présidente du groupe LFI - NFP à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a annoncé la participation de 300.000 personnes "à travers le pays".
Les marches ont été organisées par plusieurs syndicats étudiants et soutenues - ou reprises en main - par LFI. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a promis de voter contre le nouvel exécutif :
« Emmanuel Macron aurait pu nommer Lucie Castets première ministre. Il ne l'a pas fait... Parce que nous comptions appliquer notre programme ! » Jean-Luc Mélenchon a fustigé à nouveau le choix de Michel Barnier comme premier ministre. « Vous, vous êtes habitué à tricher ! Pas nous ! »« Quoiqu'il arrive, nous voterons la censure d'un tel gouvernement », a-t-il à nouveau confirmé.
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