Crise en RDC : le FCC appelle à la démission de Tshisekedi et ses complices (Interview)

Le tsunami ronge le secteur politique de la République démocratique du Congo, eu égard à la crise sécuritaire et sociale.

Dans une interview accordée à Média Congo Press (MCP) ce mercredi 24 juillet 2024, Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (Pprd), a rejeté l'appelle à la table ronde lancé par ses pairs de l'opposition dont Lamuka de Martin Fayulu.

D'après ce haut cadre du Front commun pour le Congo (FCC), de l'ex-chef de l'État Joseph Kabila, il n'y a aucune raison de dialoguer avec le pouvoir en place qui selon lui, a plongé le pays dans une crise profonde. À l'en croire, le FCC ne veut rien d'autre que la démission de Félix Tshisekedi et toute son équipe à la tête du pays.

« Je crois que notre position est claire et elle est restée inchangée. Depuis que le Président Félix Tshisekedi Tshilombo a montré qu'il n'aime pas le pays, en faisant tout ce qu'il a fait pour que la crise s'aggrave d'avantage. Je ne sais pas lorsque les gens parlent de la table ronde, ils veulent le faire avec qui alors qu'ils étaient aux élections avec lui. Croient-ils réellement qu'en lui demandant une table ronde, il (Tshisekedi) va céder ? Il s'en fout de ce qui arrive au peuple congolais. Il a organisé des élections chaotiques et actuellement, c'est la débandade totale dans son propre camp. Le pays se retrouve dans une crise profonde. Eux ils sont dans la logique de négocier avec les pays voisins. Donc bref, au niveau du FCC tant qu'il aura toujours cette position de marbre et que la situation du pays s'aggrave, que l'Est du pays sera toujours occupé, nous n'allons envisager que de demander à ce pouvoir de rendre le tablier, parce que même la balkanisation qu'ils sont en train de favoriser ne réussira jamais, le Rwanda et l'Ouganda quitteront notre pays », a déclaré Ferdinand Kambere.

Signalons que la coalition Lamuka a appelé la classe politique et sociale à se retrouver autour d'une table ronde afin d'échanger uniquement sur la situation sécuritaire qui devient de plus en plus alarmante dans l'Est du pays, avec l'avancée de l'armée rwandaise et ses alliés.

Cette demande est mal perçue par certains partis politiques de l'opposition qui ne veulent discuter d'un sujet quelconque avec le régime en place.