Politique
Le parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) est entré dans une zone de turbulence. Le gestionnaire au quotidien du parti, Augustin Kabuya, est désavoué par une frange de cadres du parti qui l’accusent de mauvaise gestion, tandis qu’une autre partie lui a renouvelé son soutien.
À la tête des contestataires, l’ancien ministre de la Santé, le Dr Eteni Longondo. Celui-ci accuse Augustin Kabuya de gérer le parti d’une main de fer. Il a été rejoint dans sa fronde par des hauts cadres du parti dont son porte-parole, des leaders des jeunes et 33 secrétaires nationaux.
Ces derniers reprochent au chef intérimaire de la formation tshisekediste l’abus, la corruption, la« gestion solitaire et personnalisée du parti » ou encore le « clientélisme ». Il est également reproché à Augustin Kabuya Tshilumba des « sorties médiatiques inopportunes, hasardeuses et non concertées » et son « absence de vision ».
Samedi dernier, des manifestations ont été organisées par des militants en colère pour exiger le départ du chef du parti et la mise en place d’une cellule de crise.
Un jour plus tôt, d’autres responsables du parti se sont réunis considérant les pourfendeurs d’Augustin Kabuya comme des pêcheurs en eaux troubles ne faisant plus partie de l’UDPS.
Selon les membres du parti encore fidèles à Kabuya, la légitimité du Secrétaire général « telle qu’issue de l’organe suprême du parti – le congrès, ne peut aucunement être remise en question par quelques personnes frustrées pour des raisons personnelles ».
Allusion faite à certains secrétaires nationaux de l’UDPS signataires d’une déclaration politique, jeudi 11 juillet, retirant leur confiance au secrétaire général du parti. Parmi eux figurent l’ex-ministre de la Santé, Eteni Longondo, Gecko Beya, membre influent de l’UDPS, et Emany Dioko, président de la ligue des jeunes du parti présidentiel.
Ils accusent le concerné notamment de manque de vision, de l’utilisation abusive des prérogatives dévolues à la présidence du parti, la gestion solitaire et personnalisée du parti, le clientélisme politique dans la gestion des enjeux, etc.
Profondément déçu, le patriarche Jonas Mukamba, l’un des doyens du parti au pouvoir, a déploré devant la presse ce » spectacle désolant « . Il a par ailleurs appelé le président Félix Tshisekedi à mettre fin à cette » malheureuse récréation.
Tous les regards sont désormais tournés vers le chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour ramener la paix.
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