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Tous les bus sont stationnés : « Transco dans une situation catastrophique » (Intersyndicale)

2024-03-15
15.03.2024
Provinces
2024-03-15
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“La situation est catastrophique. Tous les bus sont stationnés au niveau du dépôt de Limete ainsi que dans le dépôt 1 Masina. Il n’y a même pas une goutte de carburant dans nos bus”, alerte, sur TOP CONGO FM, Bijoux Mwange, présidente de la délégation syndicale de la société Transport au Congo (Transco).

En tant que responsable de la délégation syndicale, elle explique que “je devais m'enquérir de la situation de tous les dépôts. Je suis partie du dépôt 1 à Masina et je suis arrivée au dépôt 2 ici à Limete. Les enclos sont bondés de bus, les bus ne sont pas sortis, hormis quelques uns pour transporter les élèves”.

Elle prévient que “le réseau scolaire aussi sera paralysé”, voilà pourquoi, au regard de cette situation catastrophique, “nous ne pouvons que nous tourner vers notre patron à tous qui est l’État congolais, afin qu’il prenne ses responsabilités”.

“Nous demandons vraiment au gouvernement et au président d’intervenir de toute urgence”, plaide-t-elle.

En ce qui concerne la raison de ce problème de fournitures en carburant, elle precise que “le carburant nous est fourni par nos partenaires, notamment COBIL. Il n’est pas le partenaire de Transco mais du gouvernement qui a pris des dispositions pour nous fournir le carburant. Et là, nous ne sommes plus servi”.

Réseau urbain et interurbain affecté

Dans un communiqué publié notamment sur son compte officiel X ex-Twitter, l’entreprise Transco a annoncé “la suspension provisoire de son approvisionnement en carburant et en lubrifiants, de la part de ses partenaires traditionnels. Cette situation déplorable a affecté terriblement son réseau urbain et interurbain, une situation d’ailleurs bien connue des autorités qui gèrent ce dossier. Une solution est en vue, dans le but de soulager la population”.

Transco indique que malgré ce constat malheureux, “le directeur général rassure qu'il n'y aura pas de perturbations du réseau scolaire assurant en bonne et due forme le déplacement des écoliers de différentes écoles de la capitale Kinshasa en aller comme au retour”.

Et de renchérir : “le gouvernement congolais et ses partenaires stratégiques sont à présent à pied d'œuvre pour une issue heureuse de cette situation qui trouble le quotidien des congolaises et congolais”.

Dieumerci Lusakumunu
TOP CONGO FM / MCP, via mediacongo.net
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Meso Mbuaki @9KYSFK8   Message  - Publié le 15.03.2024 à 14:29
Dans toutes les villes du monde les sociétés de transport public sont toujours déficitaires. Elles ont une mission de service publique donc. Largement subventionnées soit par les villes soit par l’état. RATP a Paris et la STIB à Bruxelles engloutissent plus de la moitié du budget de ces villes. Le montage financier choisi était mauvais car les recettes des ventes des billets ne suffiront jamais à combler les déficits .

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Anonyme @9P5J9GQ   Message  - Publié le 15.03.2024 à 13:00
Une société dont le revenu est inférieur au coût de production est une société appelée à mourir. Il faut restructurer en mettant le prix du billet en phase avec les charges, et créer des lignes de compensation. Autre chose, si le carburant qui devrait être une charge importante de cette entreprise est subventionné par l'état, cela veut dire que cette faillite provient d'une mégestion.

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Anonyme @BG5LODU   Message  - Publié le 15.03.2024 à 11:30
Au-delà du fait que le prix du billet est très largement inférieur à la réalité socioéconomique à la capitale Kinshasa (500 FC), il y a aussi et surtout l'épineux problème de la gestion. Autant comme d'autres entreprises ou structures étatiques , comme c'est le cas des homes des étudiants dans les universités de l'État en passant par les marchés publics la gestion nécessite à être confié à des privés.

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