Politique
Y aurait-il une requête en invalidation dans l’air ? Dignes successeurs de « Radio trottoir », les réseaux sociaux fourmillent déjà de détails sur les contours de cette requête qui viserait Moise Katumbi, sacré client des pouvoirs d’hier et d’aujourd’hui.
Tels des chats échaudés craignant même l’eau froide, les proches du leader de Ensemble sont vent debout. Ils dénoncent anticipativement ce qu’ils considèrent comme un coup fourré concocté à l’effet de disqualifier le chairman de la course à la présidentielle.
L’histoire serait-elle sur le point de se répéter ou de bégayer pour Moise Katumbi ? Sauf que cette fois-ci, les écuries du leader d’Ensemble n’entendent pas s’en laisser conter qu’ils moutonneraient aussi leur requête contre leur principal adversaire. Sous les tropiques rd congolaises, il y a eu un tout autre registre « Pièce contre pièce » qui a tourné court ou qui a fait pschitt ?
Voici un duel en perspective intitulé « requête contre requête ». Il y a une trentaine d’années, l’artiste Madilu avait chanté « boma ngai na boma nayo to bomana » (« Tue-moi, que je te tue, que nous nous entretuions »).
Si la guerre de requêtes devait avoir lieu, on ne serait pas loin du cas de figure relevé dans la chanson de l’ancien sociétaire du TP Ok Jazz.
Qui aurait intérêt à voir le pays sombrer dans une crise dont personne ne peut prédire l’issue ? Qui gagnerait à exacerber davantage des clivages dans un pays au tissu national encore fragile et fragilisé par toutes ces forces centrifuges abonnées depuis longtemps à la partition de la RDC ?
Last but not least, qui pourrait prévoir la réaction d’une partie de la rue en cas d’élimination sur « tapis vert » de son candidat à la présidentielle ?
Dans un pays où des frustrations réelles et/ou supposées s’amoncellent, tout peut se transformer en étincelle.
Le pays a donc collectivement à gagner en faisant l’économie de fronts. En l’occurrence, la Cour Constitutionnelle serait bien inspirée en se laissant guider par le principe d’opportunité. Quitte, au besoin, à faire le Ponce Pilate comme la CENI.
Ainsi, le souverain primaire aura la latitude de départager les protagonistes et de placer au Palais de la nation qui il veut. Après tout, y aurait-il meilleure définition que celle d’Abraham Lincoln -président des Etats-Unis de 1860 à 1865- à savoir le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ?
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