Contrôle des Télécoms : l'IGF « n’est pas dotée des moyens et cadres très expérimentés dans le domaine des PTNTIC », Jules Alingete

En marge du 36ᵉ anniversaire de l’inspection générale des finances, l’inspecteur général des fiances-chef de service de cette institution a, lors d’une interview accordée à la presse, fait le point sur les difficultés que rencontre son institution dans le contrôle des finances publiques des PTNTIC.

« Nous avons aujourd’hui des problèmes parce que l’administration fiscale n’est pas dotée des moyens et des cadres très expérimentés dans le domaine des PTNTIC, pour mieux capter pratiquement les revenus générés par le secteur de télécommunication. Ça, c’est un problème réel et vous devriez savoir que notre système fiscal est déclaratif, il se réserve le droit de vérifier la véracité de ces déclarations, pour établir de supplément s’il y en a », a-t-il fait savoir

À lui de poursuivre : « étant donné que nous avons des personnes expérimentées dans ce domaine pour bien vérifier les déclarations du secteur de télécommunications, nous sommes sûrs que nous perdons de l’argent. Nous avions eu le concours des experts venus d’autres pays pour appuyer l’administration fiscale de manière à mieux collecter l’impôt au niveau de ce secteur, mais ces sont des concours qui doivent être finalisés ».

Cependant, Jules Alingete a préconisé une amélioration de l’administration fiscale ainsi que la nette implication des acteurs dans ce secteur pour que le pays génère plus des recettes dans les télécoms.

« Là aussi, il y a de sérieux problèmes qui doivent être réglés, mais nous sommes conscients que c’est un secteur qui pose problème. Il faudra avec l’administration fiscale et nous tous qui travaillons dans les finances publiques, de se mettre ensemble pour améliorer notre attention pour que les recettes de ce secteur puissent augmenter », a-t-il préconisé.

Rappelons que lors de la célébration des 36 ans de l’IGF, Jules Alingete est revenu sur les résultats enregistrés depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi. Ce dernier a, même en marge de la récente Assemblée générale de l’ONU à New-York, reconnu le bon travail abattu par l’inspecteur générale des finances, mais surtout de Jules Alingete, qui est à la tête de cette institution.