Politique
"Tout ce que Martin Fayulu et le FCC ont posé comme problèmes (avant de participer aux élections) ne relève pas de moi. Nous pensions que nous allions avancer ensemble. Mais, on s'est rendu compte qu'on faisait des propositions dont la finalité n'était que de nous faire reculer. Nous avons passé plus d'une année pendant laquelle l'Opposition refusait de nous rencontrer. Comment rencontrer vos préoccupations, si vous ne nous rencontrez pas? ", s'interroge le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
"Quand l'acteur politique Martin Fayulu a décidé, de quitter le processus, j'ai continué dans mon élan de vouloir rencontrer l'opposition. Je lui ai dit : est-ce qu'on peut se voir ? Ils sont venus à 4. Je leur ai dit qu'on peut réfléchir pour des conditions réalistes. Ils m’ont dit qu'il faut recomposer la Cour constitutionnelle. Je n'en ai pas compétence. Ensuite ils ont parlé de la recomposition de la CENI. Ce n'est pas dans mon pouvoir. Puis ils ont évoqué la réforme de la loi électorale qui ne relève pas non plus de moi. Par la suite, ils ont évoqué l’audit du ficher électoral.
"Vous me demandez de faire un autre audit alors que la loi sur la répartition des sièges est fondée sur ce fichier là". Et pourtant, insiste Denis Kadima, "nous avons tout fait pour rassurer les parties prenantes. Mais, certaines ont leurs stratégies. L'une d'elles consiste à discréditer la CENI. Sinon, certains acteurs politiques n'auront pas d'excuses pour participer au processus électoral. Ils préfèrent accuser la CENI sans en apporter la moindre preuve. C'est une stratégie contre laquelle je ne peux rien".
Le président de la Centrale électorale relève que "quand je fais un pas en arrière, je me rends compte qu'il n'y a jamais eu une relation d'amour complet entre certains acteurs politiques et la CENI, qui est toujours soupçonnée d'opérer une fraude.
Audit du fichier électoral, bonne foi de la CENI
"Dans notre calendrier, sans une quelconque pression, nous avons inclus le besoin d'auditer notre fichier électoral. Nous avions déjà pris contact avec la Francophonie pour qu'elle vienne auditer le fichier au mois de janvier. Elle ne nous a répondu qu'au mois de mai. Et lorsque ses délégués sont venus, certains compatriotes n'ont pas voulu d'eux alors que nous, nous avions un délai à respecter", rappelle-t-il.
"Officiellement, ils ont dit que le délai ne leur permettait pas d'auditer ce fichier électoral. Mais à nous, ils ont dit les Congolais ne voulaient pas d'eux. Ceux qui réclament l'audit du fichier oublient que la CENI a déjà pris toutes les précautions pour qu'un organisme qui a déjà fait ses preuves dans ce pays le fasse. Après, nous avons lancé un appel à candidatures, nous avons recruté des gens compétents qui ont fait un rapport de 138 pages. Ce rapport n'a jamais été critiqué".
Continuer à bien faire le travail
"Nous devons continuer à bien faire notre travail. Je ne peux me soucier de la subjectivité d'un candidat", signale Denis Kadima.
Qui estime que "cette CENI fait du bon travail. Jusque-là, ceux qui nous attaquent n'ont pas encore produit des preuves pour démontrer que nous posons des actes illégaux ou que nous sommes partiaux. Il n'y a que des procès d'intention".
Prêt pour les élections
"Je suis organisateur des élections. Sur le plan technique, en dépit de tout ce qu'il peut y avoir comme problèmes, nous sommes prêts. Nous sommes sur la voie de la tenue des élections à la date prévue. Sur le plan technique, personnellement je ne vois pas de problème pour qu'il n'y ait pas d'élections. Je ne vois rien qui puisse nous arrêter", rassure le président de la CENI.
"Boycotter les élections, c'est aussi une façon de s'exprimer. Je défie les candidats, au-delà des spéculations et des rumeurs, de nous montrer ce que nous n'avons pas fait ou ce que nous avons fait de mal. Nous sommes incapables de répondre aux attentes qui ne révèlent pas nos compétences".
Denis Kadima insiste sur le fait que "nous faisons ce travail avec intégrité. Nous sommes des compatriotes. Nous sommes venus à la CENI pour laisser de bonnes traces. Nous allons respecter notre calendrier. Nous allons faire la volonté de l'électorat. Le 20 décembre 2023, nous aurons les élections présidentielle, législatives nationales, provinciales et communales. Nous travaillons en fonction de cela. Le glissement ne fait pas partie de notre vocabulaire".
Il rassure par ailleurs que "la CENI ne va pas s'ériger en grands électeurs. Nous ne sommes qu’organisateurs. Ceux qui vont gagner seront proclamés vainqueurs. Ceux qui n'auront pas gagné devraient attendre 2028 dans l'espoir de mieux faire".
Pour la financement des élections, "le gouvernement a fait sa part. Cela nous permet de faire de grandes acquisitions. Il y a des arriérés, mais cela ne nous empêche pas de travailler".
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