Provinces
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) continuent de contenir la coalition de l’armée rwandaise et leurs alliés sur deux fronts dans l’Est de la République démocratique du Congo, stoppant leur avancée, a-t-on appris dimanche de source militaire.
« Le front dans le territoire de Rutshuru se situe actuellement à Bwenza et Rugari où nos forces ont mis en place les verrous qui ont permis de stopper les militaires rwandais et leurs alliés», a déclaré à l’ACP le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise.
«Ce qu’on appelle les M23 (Mouvement du 23 mars) n’ont pas d’effectifs. Tout le monde le sait. Ce sont des militaires rwandais qui agressent la RDC en combattant sous le label M23», a ajouté le général Ekenge.
Lors de ces combats, cette coalition d’une armée régulière et d’un groupe terroriste a pris le contrôle de « plusieurs localités » autour de la cité douanière de Bunagana située à la frontière avec l’Ouganda, a déclaré le ministre de la Communication et des Médias Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais.
A l’aide « des drones de surveillance », les autorités congolaises ont observé, ces derniers jours, « une arrivée massive des éléments de l’armée rwandaise pour appuyer les terroristes du M23 en vue d’une offensive générale contre les positions » des FARDC, a révélé le ministre Muyaya à l’issue de la réunion du Conseil supérieur de la défense.
Attaque des positions des FARDC et flux de déplacés
Depuis la reprise des hostilités, fin 2021 par le M23, les organismes onusiens et la Société civile locale. ont retenu environ « 200 000 nouveaux déplacés » à Rutshuru, la majorité d’entre eux vivant dans des familles d’accueil.
Lors de la dernière flambée de violences, le nombre de déplacés dans cette partie du territoire national ne fait qu’accroître.
« Au stade de Rugabo, on aperçoit une foule devant ce lieu qui abritait avant la guerre des rencontres de football. Les regards sont attirés par d’énormes tentes de couleur blanche. Dans ce stade, 1 500 familles sont hébergées, reparties sous des tentes pouvant recevoir chacune jusqu’à plus de 40 ménages composés des parents et d’une moyenne de quatre enfants», décrit –on.
Le même spectacle s’offre, poursuit-on, à Ntamugenga, un village situé dans une vallée surplombée par une colline qui sert de position avancée du M23 où quelque 7.200 familles sont réparties dans quatre sites.
On estime qu’en une semaine, environ 40 000 personnes ont été déplacées dans le territoire de Rutshuru, dont environ 6 500 auraient fui en Ouganda.
En juin 2022, le M23 soutenu par le Rwanda, en hommes de troupe et équipement, s’est emparé de la cité de Bunagana, à la frontière ougandaise, avant de lancer, depuis le 20 octobre, plusieurs attaques sur les positions des FARDC sur l’axe Rangira-Rwanguba et Tchegerero.
Défait en 2013 par l’armée congolaise, le M23 a resurgi en mars 2022 prenant le contrôle de plusieurs villages le long de la frontière de la RDC avec le Rwanda et l’Ouganda. Ces deux pays les avaient hébergés pendant près de dix ans.
Le « Mouvement du 23 mars » est une rébellion composée en majorité d’anciens éléments du « Rassemblement congolais pour la démocratie » (RCD) instrumentalisé en 1998 par le Rwanda, rappelle-t-on.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique Ralliement d’un fils de feu le président Mobutu à l’AFC/M23 : Nzanga Mobutu dénonce une usurpation d’identité
05.04.2025, 11 commentairesPolitique « Front intellectuel » : le sénateur Adolphe Lumanu renonce à son mandat parlementaire
06.04.2025, 8 commentairesPolitique Clôture ce mardi des consultations politiques pour la formation d’un Gouvernement d’union nationale
08.04.2025, 8 commentairesPolitique Inondations à Kinshasa : « la population est victime de la négligence coupable des politiques inconséquents » (Delly Sessanga)
07.04.2025, 6 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance