Politique
Au cours d’une interview accordée sur TV5, ce vendredi 21 octobre dans la soirée, le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya, a balayé d’un revers de la main les allégations faites par Human Rights Watch, (HRW), selon lesquelles les forces armées de la RDC (FARDC) collaboreraient avec les rebelles du FDLR pour attaquer le M23.
Pour Patrick Muyaya, les FARDC n’ont jamais collaboré avec les éléments des FDLR, surtout que ces derniers sont des rebelles qu’elles combattent.
« Il faut éviter cette forme de généralisation qui est dangereuse et qui risque de faire le lit du discours rwandais pour justifier cette invasion. Nos forces ne peuvent pas collaborer avec des forces négatives que nous combattons et le président de la République l’a déjà dit et redit : le militaire qui coopérera, d’une manière ou d’une autre avec les rebelles sera sanctionné. Je pense que dans le rapport de Human Rights Watch, ils reviennent aussi sur cet engagement du président de la République », a répondu Patrick Muyaya face à ces allégations de Human Rights Watch. À l’en croire, le vrai problème c’est l’agression rwandaise qui doit cesser dans ce territoire de la RDC. « Je pense qu’aujourd’hui, il ne faut pas se détourner des véritables problèmes. Le problème, c'est l’agression rwandaise qui doit se terminer, » a-t-il martelé.
À propos de l’offensive militaire des FARDC pour conquérir le territoire occupé, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a précisé que l’opération devient de plus en plus délicate au vu de la situation humanitaire sur le terrain. « Lorsque vous regardez la situation humanitaire sur le terrain, elle est catastrophique. Toute opération militaire de riposte dans les conditions actuelles occasionnerait encore beaucoup de morts du côté de nos populations. Pour préserver ces vies, nous sommes plus engagés dans le processus de paix depuis le début », a-t-il fait savoir.
Au sujet de la rencontre entre le Roi Charles 3 du Royaume-Uni et le président Felix Tshisekedi, Patrick Muyaya a souligné que ces deux personnalités s’étaient mises d’accord sur la nécessité de mettre fin aux atrocités commises par les groupes armés à l’Est du pays. Pour le président Félix Tshisekedi, comme l’a précisé Patrick Muyaya au cours de cette interview, la préservation de la biodiversité passe par la stabilité à l’Est car, a-t-il souligné, les groupes armés participent à la destruction de l’écosystème dans leur bastion en détruisant la forêt.
Pour rappel, c’est depuis plus de 130 jours que le territoire de Bunagana, au Nord-Kivu, est occupé par les rebelles du M23 qui sont accusés d’être soutenus militairement et matériellement par l’armée rwandaise.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Société Encore une réforme signée Constant Mutamba : les recettes judiciaires désormais bancarisées
19.08.2024, 8 commentairesProvinces Bras de fer entre Tshisekedi et Kabila : quel impact sur la guerre dans l’Est de la RDC ?
19.08.2024, 6 commentairesPolitique SADC : « Il n’y a jamais eu une tentative d’assassiner l’ancien président Joseph Kabila à Harare » (Diplomate africain)
20.08.2024, 5 commentairesPolitique 100 jours du gouvernement Suminwa : "le désespoir accable les Congolais" (Eugène Diomi Ndongala)
20.08.2024, 5 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance
Patrick Muyaya, Porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication et des Médias