Elections en 2023 : « Si Felix Tshisekedi était optimiste, il n’aurait pas démultiplié autant de manœuvres qui organisent la fraude ! », Delly Sesanga
2022-10-09
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09.10.2022
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La classe politique n’est pas convaincue par la déclaration de Félix Tshisekedi, qui, invité sur RFI et France 24, a affirmé que les prochaines élections générales se tiendront bien en décembre 2023.
Des élections en RDC en décembre 2023 ? « J’y crois », a répondu le président congolais Félix Tshisekedi, invité de RFI et France 24 vendredi 23 septembre. Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir dans le pays, où tous ne partagent pas l’optimisme du chef de l’État.
À commencer par Delly Sesanga, le président du parti d’opposition Envol. Il émet des réserves sur les déclarations présidentielles : « S’il était optimiste, il n’aurait pas démultiplié avec son camp politique autant de manœuvres qui organisent la fraude autour de tous les piliers de ce processus, à savoir la Céni (la Commission électorale, NDLR), la Cour constitutionnelle et la loi sur les élections qui ont été totalement conçues dans l’unique objectif de tricher, d’avoir une fraude à grande échelle », assène-t-il.
Selon lui, les demandes de l’opposition de voir les résultats publiés bureau par bureau à la criée, l’indépendance de la Cour constitutionnelle et le respect de sa composition « n’ont pas été respectées ». Mais « il est encore temps effectivement de corriger ces éléments afin d’aller à ces élections dans le délai », tempère-t-il.
« Ces vices entachent déjà le processus électoral »
Du côté du PPRD, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, de l’ancien président Joseph Kabila, Patrick Nkanga, le rapporteur du bureau politique, estime que l’enjeu ne réside pas vraiment dans le calendrier. « Il ne s’agit pas d’une question de date. Il s’agit avant tout d’une question de crédibilité et de transparence du processus », estime-t-il. « Ce qui nous importe, c’est de savoir de quelle manière seront organisées ces élections afin que le choix du peuple puisse être respecté et garanti. »
Tout comme M. Sesanga, il évoque des problèmes avec la Céni et la Cour constitutionnelle, « compte tenu de leur rôle dans le contentieux électoral et dans le contentieux de candidature et de résultats ». Et selon, l’heure n’est pas au choix de la date des élections générales, car aujourd’hui, les « griefs » qu’il dénonce « demeurent inchangés ». « Un vice est un vice et les vices pour nous demeurent. Et ces vices entachent déjà le processus électoral », conclut-il.
MediaCongo Dandjes Luyila
Dandjes Luyila
Africa News RDC / MCP, via mediacongo.net
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Monsieur kalubi soyons sérieux, abolissons la tribu pour l'intérêt de la nation, certes il y a eu des antivaleurs sous kabila mais cela ne reviens pas à défendre le PRO5 de continuer avec ceux- la, plaçons au centre de tout la patrie pas la tribu, Le bilan de cinq est là on est en train de chercher qui associé à cet échec et même nous les paisibles citoyens en pointant du doigt la société civile d'avoir géré ensemble avec le pouvoir en place. Arrêtez talibans
Quant à Nkanga, il n'a rien de sérieux comme conseil à prodiguer à Fatshi. Feu président de la Cour Constitutionnelle comment était-t-il sorti de la RDC pour aller s'exiler en Belgique ? N'avait-il pas tout dit ou tout dénoncé ? N'avait-il pas fui pour éviter qu'il soit exécuté comme l'a été le feu Kayi Général des Services des Renseignements ? Quelle a été la réaction du PPRD, après son exile ? Nous avons été trahis. Feu papa Kyungu wa Kumwanza avait répondu à cette fausse trahison : " Les Katangais ne sont pas des traîtres ". Nkanga avait-il ouvert sa bouche ?
Nous aimerions entendre d'autres individus parler et non Sessanga et Nkanga. Sessanga s'est fait élire au Kasaï en trompant les électeurs qu'il était un farouche partisan de Tshisekedi. La population a toutes ses affiches et ne l'a pas oublié. Raison pour laquelle il cherche maintenant à venir tromper les Kinois, puisqu'il ne sera plus élu au Kasaï. Croît-il que la population a aussi oublié qu'il était venu dans les bagages des Rwandais. N'était-il pas Colonel dans la rebelion des Ruberua et autres. Les photos sont avec nous sur lesquelles on le voit en tenue militaire. Son propre père était président de l'assemblée provincial du Kasaï, à Tshikapa. Est-ce qu'il y est encore ? Qu'est ce que l'assemblée provincial lui a reproché avant de le destituer ? Ne dit-on pas tel père tel fils ?
(SUITE): LES LOIS ÉLECTORALES EN RDC ONT TOUJOURS ÉTAIENT TRAITÉES EN DÉHORS DU CADRE PARLEMENT pour qu'elle fassent OBJET D'UN "LARGE CONSENSUS" NATIONAL pour éviter les FRUSTRATIONS pour la "COHÉSION NATIONALE", un Président de la RÉPUBLIQUE qui est "INCAPABLE" de voir tout cela est un président qui NE VEUT PAS DE L'ENRACINEMENT DE LA DÉMOCRATIE EN RDC, mais bien l'enracenement du "TRIBALISME" KLÉPTOCRATICO-OLIGARCHIQUE pour la "DESTRUCTION" DE LA RDC
Nous aimerions voir d'autres individus parler et non Sessanga et Nkanga
Un Félix Tshisekedi qui prend "OUVERTEMENT" la "DÉFENSE" DE DENIS KADIMA alors que dans la situation similaire il avait "REJETÉ" MALONDA; un "PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE" qui place à la Cour Constitutionnelle"EXPRESSEMENT" les gens qui peuvent et doivent le DÉCLARER "VAINQUEUR" DES ÉLECTIONS en 2023 NON PAS AVEC 15%, mais même avec 3%! Un PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE" qui place une "PRÉSIDENT DU PARLEMENT" qui soit "INCAPABLE" DE LUI DIRE NON ET QUI NE PEUT FAIRE QUE SA VOLONTÉ(en traitant de la LOI PARLEMENTAIRE À L'INTÉRIEUR DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE, alors qu'il sait bien qu'il y a des "JURISPRUDENCES" qui montrent que LES LOIS ÉLECTORALES EN RDC ONT TOUJOURS ÉTAIENT TRAITÉÉS EN DEHORS DE CADRE PARLEMENTAIRE, N'EST PAS UN PRÉSIDENT QUI VEUT LA DÉMOCRATIE EN RDC, MAIS LA KLÉPTOCRATIE OLIGARCHIQUE
Oh! Le calendrier électoral n'est même pas connu, mais Sesanga parle déjà de fraude! C'est comme un chien qui aboie pour cacher sa peur. Deux choses vous mettront KO : la gratuité de l'enseignement et la carte d'identité. L'entreprise qui en a la charge et qui avait livré les cartes d'identité au Brésil, en Angola et en Chine a dit qu'au Congo ce travail peut se faire en six mois, car leurs machines peuvent livrer 15 000 cartes en une heure. Kabila viendra prendre sa carte.
La peur du vindict populaire. Que faire? Changer la composition de la Ceni, refaire la loi électorale, défaire la composition de la cour constitutionnelle et aller de concilliabules en concilliabules pour afin obtenir un revirement à 180° dans un gouvernement où les vautours vont s' accorder dans un énième partage de postes. Ces arnarqueurs veulent d' un glissement car n' étant près pour 2023 et conscients que. Fatshi les ridiculirera en cas d' élection dans le délais.
Sesanga est frustré du fait qu'il n'a pas eu un ministère ou vice-ministère.
Le problème est d'organiser les élections dans le delai imparti
Tous ces gargarismes ne sont que des supputations pour distraire l'opinion.
La multiplicity des facteurs de fraudes dans plusieurs institutions de la République sont vraiment des stratagèmes inquietants pour avoir de resultats credibles. Je pense que Fatshi prepare sa victoire coute que coute comme s'il n'est pas confiant de lui-meme!
Delly Sesanga