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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 aout 2024
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Economie

FEC : les flèches contre le Gouvernement visent Joseph Kabila

2014-02-05
05.02.2014 , Kinshasa
Economie
2014-02-05
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La sortie manquée, le 30 janvier 2013, du président national de la Fédération des Entreprises du Congo, Albert Yuma Mulimbi, l'une des éminences grises que compte ce pays, risque de le mettre malheureusement à nu. L'on déduirait qu'il risque de devenir subitement, s'il ne prend garde, comme les autres, apathique dans l'exercice de leur mandat et lui, presque aphasique pour défendre les intérêts du Patronat congolais au nom de qui il s'est évertué à parler en cette soirée.

Les attitudes prises lors de cette soirée rappelleraient les caciques de la deuxième République qui ont tenté désespérément de se cramponner au pouvoir. Ceux-là même qui continuent à distiller aujourd'hui des rêveries à longueur des journées contre le Gouvernement Matata, et qui n'étonnent pas, tant les enjeux de l'heure exigent pour eux un rapide repositionnement afin de sortir « la tête haute » et « les poches presque pleines ». Sur ce registre, il n'y a que Joseph Kabila qui peut les propulser là où il veut car doté d'un pouvoir discrétionnaire lui reconnu par la Constitution en vigueur. 

Le comportement non-productif affiché par le président national de la FEC, branche du secteur privé, en même temps président du Conseil d'administration de la Gécamines, appendice du secteur public et administrateur de la Banque centrale du Congo relevant encore du secteur public démontre, une fois de plus, qu'il continue à regarder le nombril, au lieu de se référer à sa conscience. De là, peut-on aisément conclure qu'il appartient à cette caste qui, nostalgique du passé, veut maintenir ce pays dans les méandres du chaos et obturer sa population dans la misère ?

Sous d'autres cieux, on se serait interrogé pourquoi s'évertué-t-il à vilipender un Gouvernement mis en place par le Président de la République qu'il a, pourtant, encensé au cours de la même adresse alors qu'il est PCA de la Gécamines, administrateur à la BCC et président d'un patronat dont il a le mérite de diriger selon les prescrits des Statuts révisés et coordonnés de la FEC en mars 2011 durant des années. Heureusement que dans notre pays, la réponse est facile à deviner tant les politiques congolais ne se soucient nullement de l'urgence dans laquelle se trouve notre pays, ou si la course au pouvoir ne constituent pas l'ultime but à atteindre peu importe le prix.

Liberté d'expression

De mémoire collective, l'on sait que la moralité publique exige qu'à ce stade de responsabilité, que l'on soit astreint à la retenue, au bon sens, à la finesse de langage, à la circonspection. Bref aux valeurs dignes d'un homme d'Etat. Malheureusement pour Albert Yuma, il a failli dans sa mission pour finalement débiter des mensonges mesquins, des monstruosités économiques et des contre-vérités qui n'honorent pas son rang.

Nous ne nous efforcerons pas à dénier à Yuma son droit le plus légitime à s'exprimer librement en toute indépendance. Mais ses joutes verbales et autres envolées lyriques de " porte-parole " de la population se sont muées, cyniquement, à un affrontement de corps à corps le Gouvernement Ponyo pour mieux atteindre Joseph Kabila.

Malheureusement pour lui, dos au mur suite aux évidences difficilement niables apportées par le Gouvernement en matière de gestion des finances publiques, acceptables en interne comme à l'externe, notamment par les Institutions de Bretton Wood, le président de la FEC a raté sa cible.

Il a cru bien faire lors de sa prestation du 30 janvier, en apportant des preuves qui avaient la particularité de ne convaincre que seuls quelques mécréants qui usent encore d'une mauvaise foi comparable à celle des sophistes de la Grèce antique. Personne, en tout cas personne de sérieux, présente dans cette salle, n'a cru à ses élucubrations.

Raisons d'espérer

Pour rappeler à quiconque dont le président de la FEC, sous peu devant l'Assemblée nationale, le Premier Ministre, avait brossé le tableau reluisant de l'environnement économique du pays. Il avait expliqué que le Gouvernement préserve, jusqu'à ce jour, les chances d'une croissance économique. Celle-ci est soutenue, avait-il insisté au plan interne, d'une politique économique mettant un accent particulier sur la création des amortisseurs internes de chocs, croissance soutenue par le programme de réunification de la République par voie routière, à la relance de l'agriculture, à la réhabilitation et construction d'autres infrastructures de base. Ce qui fait que les réalisations de production dans les différents secteurs ont permis au FMI de confirmer  à 8,5% le taux de croissance au cours de 2014 contre un objectif de 8,2%. Taux de croissance le plus élevé depuis 1970, il place ainsi la RDC au 3ème rang en Afrique des pays qui ont créé plus de richesses.

Quant à la hausse du niveau général des prix, elle a été maintenue à 1,03% contre un objectif annuel de 4%. Ce taux d'inflation est le plus bas que le pays ait connu depuis l'indépendance, plaçant ainsi la RDC dans le top 3, c'est-à-dire le pays ayant connu le plus faible taux d'inflation en Afrique. Le taux de change moyen est demeuré stable autour de 923 francs congolais le dollar américain, depuis près de quatre ans. Cette stabilité reste historique et exceptionnelle.

Ce cadre macroéconomique offre ainsi au Gouvernement l'avantage de maintenir un fonctionnement normal des institutions de la République et ce, en dépit de dépenses exceptionnelles relatives à la situation de guerre qui a prévalu dans la partie Est de la RDC.

Si ces résultats enchanteurs font rêver les nostalgiques, il sied d'insister qu'ils procèdent de la mise en œuvre de politiques macroéconomiques saines d'un côté, et de l'autre, des mesures sectorielles et des réformes structurelles conséquentes mettant en exergue la bonne gouvernance et la transparence du Gouvernement Matata. Autre chose : la combinaison harmonieuse des politiques budgétaire et monétaire a permis de contrôler l'inflation dont le taux à fin période 2013 s'est situé à près de 1% contre un objectif de 4%.

Sur le plan social, le Gouvernement a déboursé une enveloppe de 466,5 milliards de fc pour les actions en faveur de l'éducation, de l'accès à l'eau, à la santé, à l'électricité en milieu rural, au logement décent dans un environnement assaini et aménagé selon des normes d'urbanisme moderne. L'amélioration du transport en commun, le financement de stages sportifs à l'étranger ainsi que la réforme de la sécurité sociale peuvent être également cités.

L'on peut aussi noter la réhabilitation de 277 zones de santé non bénéficiaires d'appui structurel, le démarrage de la première phase de construction de 1000 logements sur le site de l'ex-pépinière de Bandalungwa à Kinshasa, la relance effective des activités de DAIPN avec une production initiale de 25000 poulets depuis décembre 2013 ; la modernisation en cours de 66 hôpitaux de référence et 330 centres de santé à travers les 11 provinces de la RDC, par l'acquisition des matériels et équipements médicaux pour la formation médicale publique, des groupes électrogènes ainsi que l'achat des médicaments essentiels, etc.

Ceci étant cela, le Gouvernement s'est inscrit dans la vision du Chef de l'Etat, Joseph Kabila. Sa détermination à porter le taux de croissance économique annuel à deux chiffres, de le consolider de façon durable en vue de hisser la RDC au rang des pays à revenu intermédiaire et de préparer les conditions de l'émergence du pays à l'horizon 2030, dérange plus qu'il fait des heureux. Sur cette liste, celui qui croit enchanter Joseph Kabila, en envoyant des flèches au Gouvernement.

Mais c'est mal connaître celui qui a une vision claire et précise pour ce pays. Celui qui se souvient d'une caste congolaise qui ignore que c'est en montant très haut sur l'arbre que le singe a fini par montrer tout son derrière au public.


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