Politique
Il aura fallu trois semaines de discussions houleuses et, la veille du vote, encore quatre heures de débat entre les députés. Au final, la loi d’amnistie a été arrachée au dernier jour de la session parlementaire.
Pas facile, en effet, de se mettre d’accord sur un texte qui doit permettre à d’anciens combattants de groupes rebelles, entre autres, de ne pas être poursuivis par la justice.
Le premier point à faire polémique fut la question de savoir à qui doit profiter cette amnistie. Aux ex-combattants du M23 exclusivement, comme le voulait le parti au pouvoir au départ ? Hors de question pour l’opposition, qui demandait à élargir le nombre de bénéficiaires.
Au final, la loi couvre les faits insurrectionnels, les faits de guerre et les infractions politiques allant de janvier 2006 à décembre 2013.
Devraient donc être concernés les ex-combattants de la rébellion du M23 mais aussi des combattants Enyelé de la province de l’Equateur, par exemple, ou encore du Mouvement de libération du Congo de Jean-Pierre Bemba.
Il s’agit par conséquent d’un compromis qui ne satisfait pas tout le monde, à commencer par les associations de défense des droits de l’homme. Elles auraient aimé que les détenus politiques bénéficient également de cette amnistie comme le demandaient les concertations nationales. Le problème, c’est que la plupart sont accusés de délits de droits communs et non d’infractions politiques. Ils sont donc automatiquement exclus de cette amnistie.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Société UPN : un groupe d’étudiants exige la nomination d’un membre de l’UDPS à la tête de l’Université
11.08.2024, 14 commentairesSociété Félix Tshisekedi crée un département d'intelligence économique et financière au sein de l'ANR
13.08.2024, 10 commentaires
Ils nous font confiance