Politique
Le secrétaire général adjoint des Nations unies aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a rencontré les acteurs de la crise politique congolaise, jeudi 21 octobre. Le climat politique est tendu depuis que l’Assemblée nationale a validé la désignation de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), sans consensus. Malgré les critiques, le président Félix Tshisekedi devrait prochainement investir Denis Kadima et 11 autres membres désignés.
Avec tous ses convives, le chef-adjoint des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, a bien évidemment évoqué la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo. Mais avec l’opposition, il a aussi beaucoup été question du processus électoral.
À la tête de la délégation de la coalition Lamuka, Martin Fayulu a fustigé ce qu’il qualifie « de manœuvres du président Félix Tshisekedi » qui, selon lui, s’organise pour soit tricher en 2023, soit retarder la tenue des scrutins. Conduite par Raymond Tshibanda, la délégation du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila est allée dans le même sens.
« Le processus est biaisé. On est en train d’installer une commission électorale au service d’un camp politique contre les autres. Cela est inacceptable ! », a déclaré Raymond Tshibanda, ancien chef de la diplomatie congolaise. À l’instar de ses collègues de l’opposition, il a insisté sur la nécessité de trouver en toute urgence un « consensus » pour créer les conditions de bonnes élections.
« La très grande proximité entre ces candidats décriés à la tête de la Céni et la famille politique du président de la République pose problème. Si nous ne pouvons pas faire confiance au président de la Céni, la Céni qui ne rassurera pas les compétiteurs et nous aurons des élections entâchées de doute avant même d'être organisées. »
Ces préoccupations ont été abordées par Jean-Pierre Lacroix et Félix Tshisekedi, jeudi. « Nous avons exprimé notre espoir que le processus se déroule de manière apaisée, de manière à ce que tout le monde soit rassuré sur la nature du processus. Le président de la République a donné sur ce point un certain nombre d’assurances, la manière dont il envisageait la poursuite de ce processus justement pour aboutir à cet objectif », a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations unies.
À qui veut l’entendre, l’entourage proche du chef de l’État assure que Félix Tshisekedi, lui, ne fera pas marche arrière et devrait investir l’équipe entérinée, bien qu’incomplète et controversée. Jean-Pierre Lacroix, de son côté, poursuit son séjour entamé mardi soir en RDC.
Jean-Pierre Lacroix poursuit son séjour entamé depuis mardi dans le pays. Il est arrivé jeudi à Kalemie, dans la province du Tanganyika, où la mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) compte se retirer dès fin juin 2022. La mission veut se concentrer uniquement sur les provinces du Nord-Kivu, l’Ituri et le Sud-Kivu, en proie aux violences d’innombrables groupes armés.
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