Gouvernement Sama : le Mai-Ndombe oublié, l’espace Katanga se dit mal servi !

Avec ses 84 députés réunis, le Grand Katanga, dont le Président honoraire Joseph Kabila est originaire, «passe pour un espace puni, contraint de se contenter de 5 ministres contre 7 ministres, par exemple, pour le Sud-Kivu malgré sa cinquantaine de députés», s’est plaint un élu local!

Le gouvernement Sama Lukonde est désormais connu de tous depuis le lundi 12 avril. Une lecture approfondie de cette première équipe de l’Union sacrée de la nation fait révéler plusieurs inquiétudes quant à la représentativité provinciale. D’emblée, on trouve des provinces qui ont raflé plus des postes ministériels pendant que d’autres sont mal servies alors que d’autres sont totalement oubliées. On en veut pour preuve ces statistiques tirées de l’analyse synoptique de l’équipe gouvernementale. Par exemple, les mieux servies sont les provinces du Sud Kivu -7-, Nord-Kivu – 4 -, Kasaï-Oriental – 6-, Kasaï Central -3-, Kongo Central – 6 -, Sankuru – 4 -, Mongala – 4 -, Kwilu -5.

Bien que la province du Kwilu soit parmi les entités gâtées, les gens ne cessent de fulminer de colère. Et pour cause, la plupart de promus viennent du territoire de Masi-Manimba qui a à lui seul 3 ministres et 1 vice-ministre; le territoire de Bulungu 1 ministre; alors que les territoires de Gungu, Bagata, Idiofa et les villes de Kikwit et Bandundu n’ont aucun représentant.

Au nombre des provinces mal servies figurent le Lualaba -1-, Tanganyika -2-, Haut-Lomami -1-, Haut-Katanga -2-, Equateur -1-, Bas-Uélé -1-, Tshopo -1-, Tshuapa -1-, Maniema -1-, Lomami -1-, Ituri -2-, Kasaï -1- et Kwango -1-, Kinshasa -1-, Haut Uélé -1- et Nord Ubangi 1. La province oubliée est notamment Mai-Ndombe.

Avec ses 84 députés réunis, le Grand Katanga, dont le Président honoraire Joseph Kabila est originaire, «passe pour un espace puni, contraint de se contenter de 5 ministres contre 7 ministres, par exemple, pour le Sud-Kivu malgré sa cinquantaine de députés», s’est plaint un élu katangais! En dépit de son poids démographique avéré, la province du Haut-Lomami n’a pas pu aligner que la vice-ministre de la Santé.