Politique
A la rentrée parlementaire de mars prochain, le FCC ne fera plus de déclaration incendiaire. La réplique de Jeanine Mabunda suffit pour calmer le partenaire CACH, ont estimé des membres d’un comité ad hoc chargé de préparer des réactions institutionnelles appropriées aux déclarations du président Félix Tshisekedi à Londres. Ils ont décidé de ramener les débats au sein des institutions dans lesquelles ils détiennent une majorité écrasante.
Au cours de la session parlementaire, le rouleau compresseur se mettra en service pour faire passer des réformes jugées capitales pour sauver ce mandat afin qu’ils reprennent l’entièreté de l’appareil étatique, à commencer par le poste de président de la République.
En premier lieu, lors de la session de mars, le ton doit être donné. La reforme de la loi électorale doit porter sur la meilleure manière de rationaliser le système électoral.
Pour la famille politique de Joseph Kabila « il est hors de question d’examiner la proposition du président Tshisekedi de revenir à un deuxième tour de la présidentielle », a confié un cadre qui est dans les couloirs du comité. « On n’avale plus ce qu’on avait craché la veille », a-t-il soutenu. Il met au défi tout ministre CACH qui proposerait cette loi au gouvernement que la durée de vie du projet n’irait pas au-delà du Conseil des ministres. Si CACH tente de passer par une proposition de loi, la plénière la rejettera avant examen.
Fin de la coalition
Le comité a également examiné les possibilités de laisser libre cours au contrôle parlementaire pour mettre à nu les erreurs de gestion des ministres de la famille politique du chef de l’État. « Une abondante documentation existe », s’est réjoui notre interlocuteur. La gestion du dossier des travaux d’urgence dans le cadre des « 100 jours » du président Tshisekedi sera minutieusement examinée. Aucune complaisance ne sera admise dans les rangs du FCC. Il va de soi aussi que, dans le vote, la consigne sera sans concession.
Joseph Kabila ne veut pas de la fin de la coalition FCC-CACH. Il avait expliqué à ses partisans à Mbuela Lodge, à Kisantu, que c’était le meilleur attelage politique pour la réussite de l’alternance. En tout cas, des extrémistes du FCC avaient formulé des hypothèses les plus suicidaires pour recadrer le président Tshisekedi.
Sur un ton ferme, Joseph Kabila avait calmé les ardeurs de ces faucons. Mais face au développement en cours, le scénario d’une cohabitation devient de plus en plus envisageable.
L’avenir de la coalition est soumis à la capacité des uns et des autres de tenir jusqu’à la fin de la session qui va s’ouvrir le 15 mars. Les uns comptent sur leur majorité à l’hémicycle, les autres sur le degré d’engagement de la base et donc d’une action populaire.
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