Monde
Contestations tous azimuts, canicules exceptionnelles mais aussi le feuilleton du Brexit ou la procédure de destitution contre Donald Trump: rappel des événements marquants de 2019 dans le monde.
Crises en Amérique latine
En janvier, l'opposant vénézuélien Juan Guaido se proclame président par intérim, réclamant le départ de Nicolas Maduro dont il conteste la réélection, dans un pays en proie à un effondrement économique et une grave crise migratoire. Il est reconnu par une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis. Soutenu par l'armée, Maduro reste en poste.
A Haïti, plusieurs dizaines de personnes sont mortes depuis mi-septembre dans des manifestations réclamant la démission du président Jovenel Moïse sur fond de pénurie de carburant.
En octobre, l'Equateur est paralysé presque deux semaines après la suppression de subventions pour les carburants, finalement annulée.
Au Chili, le Parlement décide mi-novembre de lancer un référendum pour réviser la Constitution héritée de la dictature de Pinochet après un mois d'une violente contestation des inégalités socio-économiques (une vingtaine de morts, des milliers de blessés).
La Bolivie annule le 24 novembre la réélection contestée du président Evo Morales, après quatre semaines de protestation qui ont fait plusieurs dizaines de morts. Lâché par la police et l'armée, le premier président indigène du pays avait démissionné le 10 novembre, s'exilant au Mexique et dénonçant un coup d'Etat.
En Colombie, le président de droite Ivan Duque est lui aussi confronté depuis le 21 novembre à une contestation inhabituelle marquée par des manifestations massives.
Révoltes arabes, émeutes en Iran
Le 22 février commencent en Algérie des manifestations massives contre la candidature à un cinquième mandat d'Abdelaziz Bouteflika, très affaibli depuis un AVC en 2013. Le 2 avril, le président démissionne sous la pression de la rue et de l'armée.
Mais les Algériens continuent de manifester, réclamant le démantèlement du "système" qui dirige le pays depuis l'indépendance en 1962 et le départ de tous ses représentants, dont fait partie le nouveau président Abdelmadjid Tebboune, élu le 12 décembre lors d'un scrutin marqué par une abstention record.
Le 11 avril, au Soudan, Omar el-Béchir, au pouvoir depuis 30 ans, est destitué par l'armée après quatre mois d'un mouvement populaire, déclenché par le triplement du prix du pain. La répression du soulèvement fait plus de 250 morts selon les manifestants. Un conseil de transition est mis en place en août, un Premier ministre civil installé en septembre.
En Irak, une contestation débute le 1er octobre contre la corruption, le chômage et la déliquescence des services publics, avant de dégénérer en grave crise politique. Le 1er décembre, le Parlement accepte la démission du gouvernement. Près de 460 personnes sont tuées et 25.000 blessés dans la répression par les forces de l'ordre.
Au Liban, l'annonce du 17 octobre 2019 d'une taxe – vite annulée – sur les appels via la messagerie WhatsApp suscite une vive réaction populaire, entraînant la démission du Premier ministre Saad Hariri. Un universitaire soutenu par le puissant mouvement chiite Hezbollah, Hassan Diab, est désigné pour le remplacer mais cette nomination n'a pas calmé les contestataires dans un pays au bord de la faillite économique.
Et l'Iran a été le théâtre mi-novembre de plusieurs jours d'émeutes après une hausse du prix de l'essence. Selon Amnesty International, 304 personnes ont été tuées en trois jours durant la répression du mouvement, un bilan qualifié de "mensonge" par les autorités. Au moins 7.000 personnes ont été arrêtées, d'après le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme.
Fin du "califat", Baghdadi tué
Fin mars, les Forces démocratiques syriennes (FDS), coalition soutenue par Washington et dominée par les forces kurdes, s'emparent de Baghouz, dernier bastion syrien du groupe jihadiste Etat islamique (EI), scellant la fin du "califat", instauré en 2014 sur un vaste territoire à cheval entre la Syrie et l'Irak.
Le 27 octobre, Donald Trump annonce la mort du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi, lors d'une opération militaire américaine dans le nord-ouest de la Syrie. Considéré comme responsable de multiples exactions et atrocités en Irak et en Syrie et d'attentats sanglants, Baghdadi s'est fait exploser dans le village où il se cachait
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