Politique
La Société civile ne cesse d’interpeller le gouvernement pour que le projet d’Inga III puisse bénéficier aux populations congolaises. Indexée par le rapport de ressources Matters et GEC, la présidence de la République rassure que les ménages congolais devraient aussi bénéficier de l’énergie électrique qui sera produite par Inga III. Le coordonnateur de la Commission Quinquennat du chef de l’Etat estime que ce n’est pas honnête d’opposer le projet Inga III et à la population.
Ressources Matters et GEC (Groupe d’études pour le Congo) ont publié, le lundi 28 octobre 2019, leur rapport intitulé « Inga III : un projet gardé dans l’ombre ». Dans ce document, les rédacteurs allèguent que sur les 11 000 MW qui seront produits par Inga III, seulement 3 000 MW sont destinés pour la RDC, à répartir entre les industries minières et la consommation domestique.
« Ce n’est pas honnête de vouloir opposer le projet Inga III à la population, au motif qu’elle n’en serait pas bénéficiaire », a réagi mardi 29 octobre Nicolas Kazadi, coordonnateur de la commission Quinquennat du chef de l’Etat, après publication du rapport de ces ONG, rapporte radio Okapi. Selon lui, la Société nationale d'électricité recevra une part importante destinée aux Congolais.
Nicolas Kazadi explique pourquoi la moitié de la production prévue d’Inga III a été déjà promise à l’Afrique du Sud : « Un projet d’une telle ampleur qui est financé par des privés majoritairement, pour le mener à bout, pour mobiliser le financement, il faut que la perspective du marché soit solide et crédible. Raison pour laquelle il fallait qu’il y ait un client final sûr et dans la première étape l’Afrique du Sud a garanti l’achat de 5 000 mégawatts, c’est-à-dire près de la moitié de la production prévue ».
Selon lui, la population congolaise sera aussi servie. En effet, assure-t-il, la Société nationale d’électricité (SNEL) recevra une partie « et ce que
la SNEL recevra ira en partie significative aux populations, et, enfin, il faut savoir que l’amélioration à court et à moyen termes de la déserte des populations congolaises en électricité ne se fera pas par ce projet parce que ce projet est un projet de long terme ». Une fois qu’on aura démarré les travaux, on pourra compter au moins 6 années avant d’avoir le début de production, prévient Nicolas Kazadi.
La RDC accuse un déficit de production de l’énergie électrique. Le taux d’accès à l’électricité se situe à 9% dans le pays contre une moyenne de 26% en Afrique. Le projet Inga III a pour vocation de compenser ce déficit en énergie électrique. A part le site d’Inga, la RDC regorge un potentiel de 10 000 MW d’électricité à produire à partir des micro-centrales et des énergies renouvelables dont le solaire et l’éolien.
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