Science & env.
Les autorités de la province du Haut-Katanga interdisent l’exploitation du bois rouge, bois précieux de l’écosystème du Myombo.
Utilisé comme substitut au bois de rose, le bois rouge a connu une exploitation accrue à cause de la forte demande chinoise. Le gouvernement provincial autorise la vente des stocks constitués jusqu’en 2017 mais craint qu’elle ouvre la porte à une exploitation illégale de cette espèce protégée de la flore haut-katangaise.
Après enquête, l’ONG PrimiCongo rassure qu’il n’y a pas de nouvelles coupes. De l’exploitation passée, les communautés locales n’ont pas bénéficié de ce commerce, les bûcherons recevaient 7,5$ par grume pendant que l’Etat prélévait 70$ par camion. La concurrence zambienne et zimbabwenne a chuté le prix jusqu’à 35.000$ les 25 tonnes vendues 45.000$ à l’époque de la suprématie de la production congolaise sur le marché chinois. Mukula, du nom local du bois rouge, figure parmi les ressources dont l’exploitation a du mal à être encadrée.
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