Félix Tshisekedi soutient toute initiative sur l’inscription de la rumba au patrimoine mondial

Le président de la RDC vient de répondre à la demande formulée par le Collectif des artistes et culturels (CAC). Mais ce n’est pas tout. La structure attend encore obtenir du chef de l’État la mise en place d’une politique culturelle nationale et d’un statut de l’artiste ainsi que l’annulation de l’autorisation de sortie.

La porte-parole adjointe du président de la République, Tina Salama, a affirmé sur son compte Twitter du 18 mai 2019 que «La Présidence de la République soutiendra toute action visant à inscrire la rumba congolaise au patrimoine culturel de l’humanité» . Il s’agit-là d’un signal fort que Félix Tshisekedi vient de donner dans le domaine culturel congolais. Lancée depuis 2016, lalutte pour l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine mondial culturel immatériel de l’humanité est un projet initié par l’Institut national des Arts (INA), en collaboration avec certains partenaires notamment le bureau de l’Unesco en RDC et le Centre Wallonie-Bruxelles.

Cette démarche que le gouvernement congolais s’approprie a été reprise dans le mémorandum déposé à la Présidence par les artistes congolais, le 20 mars 2019, sous l’impulsion du Collectif des artistes et culturels (CAC), en collaboration avec la plateforme Arts.cd. L’exécutif congolais a manifesté son intérêt en reconnaissant la musique congolaise depuis septembre 2017 comme patrimoine national immatériel.

L’implication de la présidence de la République dans l’inscription de la rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité est une revendication du CAC qui plaide aussi pour la mise en place d’une politique culturelle et d’un statut de l’artiste ainsi que l’annulation de l’autorisation de sortie.