Politique
L’homme d’affaire congolais, Sindika Dokolo (époux de la milliardaire Isabel Dos Santos), est rentré dans son pays, la Rd Congo, dans la soirée du mardi 7 mai 2019, après plusieurs années d’exil forcé. L’on croit savoir que son séjour kinois vise deux principales priorités : examiner les possibilités d’investir dans des projets créateurs d’emplois et de richesses ; et assurer le suivi de son dossier judiciaire «instrumentalisé» par le régime Kabila.
Dans une récente interview donnée à Zoom Eco à Washington DC, Sindika Dokolo affirmait qu’il est de ceux qui ont la certitude et la conviction qu’un pays ça ne se développe pas avec l’investissement étranger. D’où, la nécessité de de créer l’environnement propice pouvant donner l’opportunité de créer des champions congolais.
« Mon souhait, c’est de pouvoir rentrer au Congo et réaliser de projets pouvant inspirer la jeunesse congolaise. C’est important que nos jeunes se rendent compte que pour réussir dans la vie on peut faire autre chose que footballeur, basketteur, pasteur ou politicien. Qu’on se rende compte qu’on peut être fier d’être homme d’affaires congolais », avait-il déclaré.
Bien plus, Sindika Dokolo encourage la culture de la création d’emplois et de richesses, de la citoyenneté fiscale et de participation à l’édification du pays.
Il a transmis ce message au chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi afin de l’encourager à apporter des solutions aux problèmes de pauvreté du congolais.
« C’est le président de tous les congolais. On n’est pas partisan. Mais, nous voulons donner du sien pour construire notre pays. Nous serons toujours aux premières loges. Je suis congolais débout. Nous resterons débout pour répondre à l’appel du Congo»,a rassuré Sindika Dokolo.
Le changement, c’est aussi la fin de l’instrumentation des institutions pour des fins politiques. L’avènement de Félix Antoine Tshisekedi met ainsi fin aux pratiques du régime précédant contraignant des citoyens qui exprimaient librement leurs points de vue à faire face à la sécurité et à la justice.
Cet activiste des droits de l’homme a déploré la politisation du procès l’opposant à un tiers, lequel procès a abouti à sa condamnation. Des pratiques qui, d’après lui, discréditent la justice congolaise.
A lui de déplorer : « j’étais une victime parmi tant d’autres. C’était juste une manipulation révoltante de la justice. Je n’ai pas de faveur à demander parce que je suis un légaliste. Lorsqu’il y a des différents entre des citoyens sur des questions civiles, je pense que la justice doit faire son travail. Et elle doit trancher sans interférences politiques dans un sens ou dans un autre. »
Sindika Dokolo a eu l’occasion de faire part, au chef de l’État, des initiatives qu’il a mises en place afin de réparer le tort qui lui a été fait dans l’instrumentalisation de la justice, précisément dans son dossier en cassation qui devra poursuivre son cours.
« Il était assez satisfait de mon approche, celle de laisser la justice faire son travail. En tant que garant du bon fonctionnement des institutions, il était important que le président de la République ait tous les éléments nécessaires attestant qu’il y a eu instrumentalisation de la justice avec la motivation de nuire», avait-il insisté.
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