Provinces
La Faitière d’organisations paysannes du Kwilu, Kwango et Maï-Ndombe (FOPAKKM), une plate-forme de plus de 200 structures paysannes basée dans l’Ex-Bandundu dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) dit attendre une loi foncière totalement objective et non subjective. Cela pourra, selon elle, contribuer efficacement à l’émergence des activités de l’agriculture familiale ayant ainsi, prochainement, une incidence positive sur l’économie du pays.
Contactée à ce sujet, la FOPAKKM, par la voie de son président, Blaise Nzwanga, demande à ceux qui sont chargés de rédiger cette loi foncière, d’utiliser des termes simples, faciles à être interprétés : «Il y a des moments où des termes trop savants que le législateur utilise dans des lois que nous avons, créent des difficultés d’interprétations et l’application des dispositions de ces lois pose problèmes sérieux. Conséquence : l’agriculture familiale recule», déclare-t-il.
«Que cette loi en cours d’élaboration puisse avoir quelques dispositions qui rétrocèdent des portions des terres arables aux producteurs agricoles propriétaires, car plusieurs personnes qui se disent chefs des terres ont confisqué des étendues des terres entre les mains des paysans surtout dans l’ex-Bandundu. Qu’il y ait aussi rétrocession des terres vacantes aux communautés locales», suggère Nzwanga.
Il évoque également la problématique des conflits fonciers qui ont élu domicile en RDC en général et dans l’ex-Bandundu en particulier : «Qui ignore ce fameux problème des conflits fonciers qui dérange les travaux des producteurs agricoles ? C’est depuis des années que cette réalité existe et persiste. Si cette loi trouve des solutions efficaces, la situation sera décantée une fois pour toutes. L’agriculture sera ainsi au climax. Que cette loi puisse protéger les plus démunis que sont les producteurs agricoles familiaux et qu’elle soit aussi pratique, pas trop de complications».
Quant aux sanctions à l’intention de violeurs de cette loi, la FOPAKKM ne mâche pas les mots : «Que la loi prévoit un régime de sanctions draconiennes pour décourager les futures violeurs de la future loi foncière».
La même source affirme que la FOPAKKM sera très satisfaite si le pays est réellement doté, dans un bref délai, d’une loi foncière comme disent les anglophones ‘’very strong’’.
Depuis plusieurs décennies les producteurs agricoles en RDC évoluent dans un contexte caractérisé par des conflits fonciers et des accaparements des terres. Cette situation ne favorise pas les activités agricoles des paysans.
«En RD Congo, plus de 80 % de dossiers judiciaires concernent les conflits fonciers. A Kinshasa par exemple, le graffiti ‘’cette parcelle n’est pas à vendre’’ qu’on lit sur les murs de certaines maisons prouve à suffisance la prévalence des conflits fonciers dans les grandes villes du pays», note le site d'IMCongo (https://imcongo.com/news-immo-fr.html).
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Politique La déclaration de Félix Tshisekedi contre Joseph Kabila : un tournant dans la politique congolaise ?
08.08.2024, 21 commentairesSociété Constant Mutamba : « Le chef de l’Etat m’a instruit de sortir tous les cadavres des placards »
09.08.2024, 10 commentairesSociété Justice : Corneille Nangaa et ses complices condamnés à mort (verdict)
08.08.2024, 8 commentairesPolitique Sénat : faute d'un consensus sur le ticket de l'Union sacrée, l'élection du bureau définitif de nouveau reportée
09.08.2024, 6 commentaires
Ils nous font confiance
Blaise Nzwanga, président de la FOPAKKM