Provinces
Une marche de colère des élèves a eu lieu ce mardi 09 octobre dans la ville de Beni (province du Nord-Kivu). Les écoles de ces jeunes manifestants ont dû fermer leurs portes suite à la recrudescence de l'insécurité, caractérisée par des massacres, des enlèvements et des attaques d'hommes armés contre des positions militaires. Les manifestants ont paralysé le déroulement des cours dans toutes les écoles de la ville de Beni et provoqué la fermeture des magasins, boutiques et autres maisons de commerce du matin jusqu'à l'après-midi. Les écoliers ont été dispersés par la police qui a utilisé des bombes de gaz lacrymogène.
Cependant, les manifestants ont pu atteindre la mairie et ont abaissé les drapeaux à la mairie de Beni, aux bureaux d'autres services de l’État ainsi que dans les sièges des partis politiques. Ils ont marché avec des croix et des photos du Président de la République scandant des chansons hostiles au pouvoir.
Une délégation de l'assemblée nationale huée
Une délégation de l'assemblée nationale, composée notamment des députés nationaux élus des province du Nord-Kivu et de l'Ituri, a été huée par les élèves. Envoyée par le président de l'assemblée nationale afin de s'imprégner de la situation sécuritaire qui prévaut dans l'Est de la RDC, la délégation a été assiégée par des élèves et n'a pas pu s’adresser à ces manifestants, tant les esprits étaient trop surchauffés.
Délocalisation des certaines écoles
Alors que la situation sécuritaire est devenue volatile dans la commune de Rwenzori dans la partie est de la ville de Beni, les responsables des différentes écoles veulent délocaliser leurs écoles de cette commune. Pendant ce temps, les parents ne font que retirer les dossiers de leurs enfants pour leur épargner cette situation. La société civile, qui condamne le silence des autorités sur cette question, estime que délocaliser les écoles revient à donner de la force à l'ennemi.« Quand on délocalise les écoles d'une commune à une autre, on donne de la force à l’ennemi. L’État laisse la force aux assaillants. Nous avons dit à la Monusco de sécuriser les milieux scolaires et qu'on y mette des positions militaires de la brigade internationale d'intervention (FIB) pour faire barrage à l'ennemi. Malheureusement, nous constatons que certaines écoles sont délocalisées au vu et au su des autorités qui ne disent rien et ne prennent aucune décision. Nous sommes d'accord que c'est pour protéger les enfants mais que font les autorités ? Ce sont ces mêmes écoles qui vont servir de centres de vote. Comment irons nous aux élections dans cette situation ? » s'est interrogé Kizito Bin Hangi, président de la société civile coordination urbaine de Beni.
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