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Politique

Elections: l'heure de vérité s'approche...

2018-06-23
23.06.2018
2018-06-23
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2018_actu/06-juin/18-24/kabila-joseph-en-reflexion-congres-ua.jpg -

Donald Trump a nommé un ambassadeur en République démocratique du Congo: l'émissaire américain va arriver dans un pays à la croisée d'une bonne demi-douzaine de scenarii possibles à six mois jour pour jour des élections du 23 décembre, supposées organiser le départ du président Joseph Kabila.

S'il est agréé par Kinshasa, Michael Hammer va présenter ses lettres de créances au président Kabila à un moment où le chef de l'Etat congolais doit se plier à un exercice qu'il n'aime pas: sortir du silence.

Et plus précisément, dire s'il va désigner un "dauphin" ou briguer un troisième mandat malgré la Constitution qui a sonné la fin de son second quinquennat le 20 décembre 2016.

Depuis cette date, le président Kabila, 47 ans - le benjamin ans des chefs d'Etat africains -, est toujours au pouvoir après deux reports des élections fin 2016 et fin 2017. Un article de la Constitution lui permet de se maintenir aux affaires jusqu'à l'installation d'un successeur élu.

L'envoyé américain, tout comme le nouvel ambassadeur de France attendu en septembre en remplacement de l'actuel, devront intégrer dans leur équation congolaise l'inconnue Jean-Pierre Bemba, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) à la surprise générale.

La CPI statuera définitivement le 4 juillet sur son sort. S'il est définitivement libre, l'ex-opposant numéro 1 de Kabila, l'homme fort de l'ouest et de la capitale Kinshasa, pourrait-il revenir en RDC et menacer le "clan des Katangais" au pouvoir ? Son acquittement est un "complot de l'Occident", murmurent déjà des pro-Kabila.

Avec les Etats-Unis, une poignée d'acteurs internationaux (Nations unies, l'Europe avec la France et la Belgique, et bien sûr l'Afrique) surveillent comme le lait sur le feu l'interminable feuilleton électoral en RDC, le pays des superlatifs - plus vaste pays d'Afrique sub-saharienne, plus grande mission de l'ONU au monde, premier producteur mondial de cobalt...

La RDC est un exemple de l'isolationnisme à géométrie variable des Etats-Unis: même au temps de l'"America first", Washington prétend "soutenir des élections crédibles conduisant au premier transfert de pouvoir pacifique et démocratique en RDC".

C'est ce qu'a dit jeudi le Département d'Etat en justifiant des sanctions contre "plusieurs hauts responsables" congolais pour leur implication "dans des actes importants de corruption liés au processus électoral". Sans autre précision.

La RDC sera forcément au menu des discussions "off" ou "on" du sommet de l'Union africaine début juillet à Nouackchott. A défaut de s'y rendre le président Kabila va y dépêcher des émissaires.

Très formellement, les diplomates en poste à Kinshasa relève pour l'instant que la commission électorale convoque ce samedi le corps électoral pour le 23 décembre.

Cet acte officiel rend "irréversible" le triple scrutin présidentiel, législatif et provincial du 23 décembre, claironne le président de la commission Corneille Nangaa.

Heure de vérité

L'heure de vérité sonnera entre le 24 juillet et le 8 août, date-limite du dépôt des candidatures à l'élection présidentielle.

Le président devra alors choisir un dauphin: l'ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo ? le président de l'Assemblée Aubin Minaku ? son directeur de cabinet Néhémie Mwilanya ? Son frère Zoé ?

Ce ne sont que des rumeurs. Le président ne dit rien, ne fait part d'aucune préférence. Ses adversaires l'accusent de vouloir briguer un nouveau mandat à partir d'une lecture inattendue - et d'avance contestée - de la Constitution.

Des observateurs envisagent aussi un nouveau report de l'élection présidentielle, trop chère et trop lourde à organiser et qui serait "découplée" des deux autres scrutins.

"Les Congolais attendent de Kabila qu'il libère le processus électoral", martèle Me Peter Kazadi, proche de Félix Tshisekedi, investi candidat à la présidentielle par le parti historique d'opposition UDPS.

En attendant mi-juillet, le président Kabila va s'adresser à la Nation à travers le Parlement réuni en Congrès d'ici le 20 juillet et sans doute avant la fête nationale du 30 juin.

Il pourrait annoncer "des mesures significatives d'amnistie" pour apaiser le climat politique, avance à l'AFP un proche collaborateur du chef de l'Etat.

Ce climat délétère a suscité jeudi l'inquiétude du "Conseil national de suivi" du processus électoral.

Organe paritaire majorité-opposition, le "CNSA" cite "la non-libération de certains prisonniers politiques", "l'absence d'un consensus politique autour de la machine à voter" voulue par les autorités et rejetée par l'opposition, et "l'existence de 16% d'inscrits sans empreintes digitales" sur le fichier électoral expertisé par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Bref, le CNSA, issu de l'accord politique majorité-opposition du 31 décembre 2016, relaie les protestations habituelles des opposants.

Ces opposants "ne veulent pas des élections", répètent à l'envi le gouvernement et sa majorité, comme si les pro-Kabila cherchaient à faire déjà porter la responsabilité d'un nouvel échec du processus électoral au camp adverse, la société civile, l'église catholique, la communauté internationale. En attendant, le Parlement examine un texte portant statut des anciens chefs de l'Etat.

Bienvenu-Marie Bakumanya et Samir Tounsi
AFP / TV5 / MCN, via mediacongo.net
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Tmz @EHM9J8Q   Message  - Publié le 25.06.2018 à 15:05
Il a le temps de se choisir un dauphin qui lui convient bien dans l'ensemble de la plate-forme Majorité présidentielle , bien sûr que son silence ne peut qu'énervé et laissé place à des sous entendus mais les élections auront belle et bien lieu et la constitution lui interdit de se représenter il le sait très bien donc il n'a pas besoin à chaque fois qu'il sera quelque part de le dire et le redire

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VERITE' @MYBMKJD   Message  - Publié le 25.06.2018 à 12:47
Zoe Mwanzambale c'est qui encore ????? kiekiekiekiekiekiekiekiekiekie C'est celui qui avait declare' que quand ils etaient jeunes ils ne savaient pas qu'ils etaient Congolais ???? Alors je me pose la question de savoir qu'ils pensaient etre de quelle Nationalite' et pourquoi ???

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Anonyme @NY5VDP3   Message  - Publié le 25.06.2018 à 10:03
Mwana mubali alelaka te vieux père. Il parait qu’il est le benjamin des chefs alors qu'en réalité il est vieux plus que tous.

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Notre Congo_Rdc @D354S4K   Message  - Publié le 25.06.2018 à 08:58
"Le président devra alors choisir un dauphin: l'ancien Premier ministre Augustin MATATA PONYO ? le président de l'Assemblée Aubin MINAKU ? son directeur de cabinet Néhémie MWILANYA? Son frère Zoé MWANZAMBALE?" CEUX-là qui attendent cet événement seront confondus d'ici le 24/07/2018. Ni les uns ni les autres parmi ces gens cités ne succéderont à JKK. Ce dernier ne laissera son fauteuil qu'à la seule volonté du DIEU ESPRIT SAINT. Dans le cas contraire il restera dans son fauteuil présidentiel jusqu'en 2021.

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Anonyme @8L21GWL   Message  - Publié le 24.06.2018 à 19:11
Nous venons de connaitre une trés mauvaise periode de l'histoire de la RDC avec ce J. Kabila kabange.

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Pierre Eric @Q2PL1HA   Message  - Publié le 24.06.2018 à 08:02
CE COMMENTAIRE A ETE SUPPRIME (PUB)

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DBC @HZ95X28   Message  - Publié le 23.06.2018 à 23:47
incompétent celui-la

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Lwabeya Ntumba @LAAJN8T   Message  - Publié le 23.06.2018 à 23:01
Mensonge! Il n'y a aucun article qui permet à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir jusqu'à l'installation de son successeur. Il n'y a que la force des armes et la défaillance de l'appareil judiciaire qui le lui permettent.

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 23.06.2018 à 14:31
(suite) Me Alain Loumamy Aujourd'hui la classe politique Congolaise et sur la voie de la maturité. Il reste des éléments du radicalisme qui ne veut pas évoluer , mais cela prendrà du temps. Kabila avec détermination est en train de mettre en place tout ce qu'il faut pour la démocratie. L'Occident le sait. L'Occident est plus préoccupé par l'abssence d'une opposition, d'une figure carismatique de l'opposition. Kabila ne peut pas choisir son dauphun c'est anti démocratique, son parti,ou ses alliances qui doivent le faire. Pour le reste la constitution est là.

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TROP C'EST TROP @O4W9648   Message  - Publié le 23.06.2018 à 14:31
Rattrapé par son mutisme qui a contribué à tuer des Congolais

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 23.06.2018 à 14:17
(suite) Me Alain Loumony, ceci pour vous dire, que construire un système démocratique n'est pas si simple que ça. Pour ce quie de l'Afrique du Sud. Mandela avait trouvé les struttures d'une démocratie, il y'avait déjà la démocratie, seulement les noirs y étaient exclus. Ainsi Mandela n'a pas eu des difficultés que nous nous connaissons. Mandela alors jeune avocat durant son procès, il plaidait déjà pour une société multiraciale. Donc à sa libération parler de réconciliation était normale. Dire et faire le contraire, allait etre surprenant. Ainsi au Congo, qui va pardoner qui,comme disait Mobutu, qui va confesser qui ?

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 23.06.2018 à 14:04
Me Alain Loumony Votre analyse ne tient débout sur aucun point. La normalisation de la vie politique au Congo, passe par la maturité politique des acteurs politiques. Le Congo est dans la merde depuis l'indépendance, parceque notre classe politique est issue de l'improvisation, comme dans beaucoup des domaines. Nous sommes sortie du système de partie unique en 1996,puis système a 2 pensées uniques ( MPR,UDPS), il est tout à fait normal qu'il y'ait du marasme politique. Pour mieux y comprendre , regardons les pays de l'est, là où il y'avait la pensée unique (communisme), il y'a eu desintrégations des nations (urss,Yougoslavie) et instabilité politique jusqu'à présent.

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Anonyme @J4TI6QP   Message  - Publié le 23.06.2018 à 13:07
Personne ne peut regretter la fin d'un sanguinaire KANAMBE Hypolitte. Il nous fait retarder le développement de la RDC. Là il s'est mis en complicité des brebis égarées: Muyej, Fifi Masuka, Pande Kapopo Julien Paluku Ngoyi Kasanji à vendre toutes les concessions minières aux Chinois même les zones résidentielles à Kolwezi sont vendues aux Chinois en pillant la Gecamines. KANAMBE Hypolitte le temps arrive nos conseils que tu foulais aux pieds. Les flatteurs Mende Atundu Tshibala OLENGANKOY Lisanga vont te fuir maintenant

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VERITE' @MYBMKJD   Message  - Publié le 23.06.2018 à 13:01
Kanambe et ses mediocres doivent dester la justice de la Rue, celle du peuple, ces mediocres sont plus que l'apartheid de l'Afrique du Sud. Ce taximan-kadogo a mis notre RDC A genoux, pas seulement le pays mais aussi il a abrouti nos soit disant prof, Dr, Me etc alorsque lui meme ne vaut absolument rien.

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bob @65TAKTN   Message  - Publié le 23.06.2018 à 12:46
Kabila ira en prison, ça c'est clair et net, ce type a tué les congolais au point où il croyait rester éternellement au pouvoir, kabila il y a eu les dictateur plus sauvage que toi , ils sony où aujourd'hui ? Bokassa est où? Mobutu est où? Mugabe est où ? Alors que personne ne te trompe kabila tu vas passer à la barre, et à ce moment là ça ne sera pas ta juste que tu as pris en otage ça sera la vraie justice au service de la population non au service de la médiocrité présidentielle, kabila 80 fausses communes pas moins de 30 personnes par fausse et maintenant toi tu demandes la protection kabila c'est du n'importe quoi

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Le sage @SD3Y66Q   Message  - Publié le 23.06.2018 à 12:19
On s'approche petit à petit de la période fatidique où kanambe devra sortir de son mutisme et annoncer le nom de son dauphin. Si non, les gros moyens feront le travail pour lequel ils sont déjà mobilisés.

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Anonyme @J4TI6QP   Message  - Publié le 23.06.2018 à 11:03
Quand tu es au pouvoir et vous tuez les RDCongolais comme tes moutons et à la fin du pouvoir tu cherches ta sécurité NON la justice sera appliquée KANAMBE Hypolitte les 80fausses communes du Kasai le sang de Michael Sharp et Zaida Catalan Rossy Mukendi Luc Nkulula Shebeya Armand Tungulu Mamadou Ndala Le peuple RDCongolais attend ce moment là où les sanguinaires et satanistes doivent être jugés par la vraie justice à venir. PGR Kabange Numbi prépare toi

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Me Alain Lumony @K65MHWD   Message  - Publié le 23.06.2018 à 10:38
Pour ce faire, la communauté internationale doit donner au Président Kabila des garanties quant à sa sécurité et celle de ses proches. C’est le prix à payer pour une normalisation de la vie politique de la RDC, pays post-conflit ! Mandela a dû passer l’éponge sur les fautes commises par le régime de l’apartheid, et suite à cela l’Afrique du Sud est en paix aujourd’hui !

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Me Alain Lumony @K65MHWD   Message  - Publié le 23.06.2018 à 10:34
La normalisation de la vie politique de la RDC passe absolument par l’alternance démocratique et pacifique au sommet de l’Etat, chose qui ne s’est jamais faite depuis 1960, année d’accession du pays à l’indépendance. La communauté internationale, Europe et Etats-Unis d’Amérique en tête, pour sa crédibilité, a le devoir d’user des puissants moyens dont elle dispose pour convaincre le Président Kabila à organiser des élections conformes à la Constitution congolaise, c’est-à-dire sans sa candidature, et finalement à passer comme un homme civilisé, le flambeau à son successeur élu. Pour ce faire, la communauté internationale doit donner au Président Kabila des garanties quant à sa sécurité et celle de sa famille et ses proches. C’est le prix à payer pour une normalisation de la vie politique de la RDC, pays post-conflit ! Mandela a dû passer l’éponge sur les fautes commises par le régime de l’apartheid, et suite à cela l’Afrique du Sud est en paix aujourd’hui !

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