Santé
Le président de l’Association des médecins vétérinaires du Congo (AMEVECO), le docteur Amédée Luyuba Awazi, vient de lancer une campagne de sensibilisation de la population sur la rage. Cette campagne tombe à point nommé, car, en RDC, cette maladie se répand sur l’ensemble du territoire.
Pour le n°1 de l’Association des médecins vétérinaires du Congo, la rage canine affecte plus les enfants de moins de quinze ans souvent en contact avec des animaux enragés errants. A Kinshasa par exemple, 203 cas de morsures ont été enregistrés et 6 cas de décès de janvier à mars 2013, a-t-il souligné. En milieu urbain où la population a accès aux meilleurs soins de santé, 17% des cas ont été enregistrés.
Par manque d’information et de soins appropriés, en milieu rural, on a enregistré 83% des personnes infectées. Pour combattre cette maladie, le président de l’AMEVECO pense qu’il faut travailler en collaboration avec les services de santé humaine et animale.
L’organisation de cette campagne de vaccination des animaux vecteurs de la rage vise une bonne surveillance et un bon contrôle à travers un système d’alerte et de riposte à la recrudescence de la maladie.
L’Association des médecins vétérinaires du Congo par le biais de son président invite la population à faire vacciner les animaux domestiques, à savoir le chien, le chat et le singe.
Relevant les caractéristiques de cette maladie, Amédée Luyuba Awazi a indiqué que la rage est une maladie mortelle. Elle se transmet accidentellement d’un animal enragé à l’homme ou par morsure, griffage et le léchage d’une plaie ouverte par un animal enragé.
Les principaux animaux qui transmettent cette maladie sont le chien, le chat, le singe et d’autres animaux sauvages. D’après le docteur Amédée Luyuba Awazi, la rage a une période d’incubation allant d’une semaine à cinq ans. Cette longue période ne permet pas de diagnostiquer précocement la maladie. C’est pourquoi, les spécialistes recommandent aux malades d’avoir une sérovaccination après toute exposition suspecte de contamination.
Une manière de protéger la victime avant que le virus n’atteigne le cerveau. « Cette maladie peut-être évitée. Mais malheureusement, elle continue à faire souffrir la population. Elle ne devra pas être négligée, car il y a des vaccins sûrs et efficaces à administrer après la morsure », a indiqué Amédée Luyuba Awazi.
La rage est un problème mondial au regard des dégâts qu’elle cause. La rage est l’une des zoonoses mortelles pour l’homme et les animaux. Mais cette maladie est négligée en RDC. Selon les statistiques, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 55.000 le nombre annuel des décès dus à la rage à travers le monde.
Pour mieux combattre cette maladie dans le pays, il faut une vaccination de masse à l’échelle nationale des carnivores sauvages, la surveillance et la déclaration des cas suspects chez les animaux. La recherche sur la dynamique de la maladie vise à mettre en place des mesures de police sanitaire qui consistent à vacciner la population et les systèmes de son administration.
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