Société
De jour comme de nuit, tout est au rythme de la musique tonitruante à vous crever les tympans et des klaxons de motos. Une foule nombreuse occupe le lieu. Certaines personnes marchandent et achètent les produits alimentaires au marché de fortune érigé le long de la chaussée. D’autres attendent par contre un moyen de transport. Tout cela dans un vacarme amplifié par une musique tonitruante distillée par des haut-parleurs des débits de boissons. Laquelle n’a rien à envier à la « Place de la victoire », au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu. Chaque semaine, les gens se donnent rendez-vous sur le lieu pour meubler leurs loisirs autour d’un verre de bière.
Chaque week-end, on entre froid pour en sortir chaud de l’arrêt de bus « Point chaud » situé au quartier Kingabwa, dans la commune de Limete. La musique est chaude, des klaxons de motos à la queue-leu-leu, une foule en mouvement, des débits de boissons provoquant une pollution sonore. Sur place, des jeunes filles et garçons font des va et vient interminables. La situation prend de l’importance au crépuscule de chaque week-end.
L’arrêt « Point chaud » est le terminus dans le quartier Kingabwa. Situé au cœur de ce quartier, il est un carrefour de plusieurs directions de transport : Gare centrale, Kingasani, Pascal, Victoire, Pont Matete, Bon marché, etc.
Assis sur les chaises en plastique, les jeunes hommes et femmes ingurgitaient de la boisson alcoolisée contenue dans des bouteilles et taillaient bavette.
La foule qui prend d’assaut l’arrêt « Point Chaud » et ses alentours immédiats est nombreuse. Elle vient de tous les coins et recoins du quartier Kingabwa.
L’eau potable, une denrée rare
L’eau produite par la Régie de distribution d’eau de la République démocratique du Congo (Regideso) est une denrée rare dans les maisons de fortune construites à l’aide de planches le long du rive de la rivière N’Djili.
Pour s’approvisionner en eau potable de la Regideso, les femmes et les enfants sont obligés de traverser la rivière N’Djili à bord d’une pirogue, le seul mode de transport utilisé à cette fin. Cela pour rejoindre l’autre rive. Ils sont munis de jerricans et des bidons de diverses dimensions.
Constitué d’une dizaine de maisons fabriquées à l’aide de planches, l’endroit est connu du grand public sous plusieurs appellations, à savoir Diki et Nganda.
Interrogées par la presse, certaines femmes se sont abstenues de toute déclaration en ce qui concerne la rareté d’eau potable de la Regideso le long de la rivière N’Djili. Ils se sont bornés à dire que le problème date depuis de nombreuses années.
Se désolidarisant de ses collègues, une femme a révélé qu’au moment de l’accouchement, d’autres femmes traversent la rivière par pirogue pour l’autre rive en vue de s’approvisionner en eau potable de la Regideso. Cela avec tous les risques que ce voyage comporte.
Elle a ajouté que pendant la crue de la rivière N’Djili, la traversée pose problème à cause du courant d’eau qui devient fort. Ainsi, les femmes s’approvisionnent en eau potable en grande quantité d’eau potable. Les enfants scolarisés sont retenus à la maison pour éviter le pire.
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