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Parti 6e sur la grille de départ, l'Australien (Red Bull) est parvenu à s'imposer au terme d'une course folle. Hamilton termine 5e, Vettel est 8e.
Ce week-end à Shanghai, tout était rouge. Les centaines de drapeaux chinois brandis dans les tribunes et les monoplaces qui brillaient sur la piste. Les Ferrari ont en effet été intenables tout le week-end, lors des deux séances d'essais libres et en qualification. Mieux, les deux monoplaces italiennes avaient relégué les Mercedes en seconde ligne, sur une piste où les Flèches d'argent étaient pourtant imbattables en qualifications depuis six ans.
Mais la machine rouge s'est enrayée et Mercedes n'en a même pas profité. C'est Daniel Ricciardo (Red Bull) qui, à l'issue d'une deuxième partie de course incroyable, a déjoué tous les pronostics pour s'offrir une victoire magistrale. Alors que Mercedes ne s'est pas encore imposé cette saison, l'Australien signe la 6e victoire de sa carrière avec un sacré talent. Retour sur une course folle.
LA « REMONTADA ». Ricciardo, arrête-moi si tu peux !
Une semaine après avoir abandonné à Bahreïn, Daniel Ricciardo, parti 6e sur la ligne de départ, avait confié avant le départ croire en sa bonne étoile. Malgré plusieurs attaques au départ, l'Australien attend son heure au début du Grand Prix. Alors que Bottas (Mercedes) a pris le meilleur sur Vettel (Ferrari), la course est bouleversée par l'intervention de la voiture de sécurité à cause d'un accrochage entre Toro Rosso (voir ci-dessous).
C'est là que Ricciardo entre en scène. Alors que son coéquipier, Verstappen, part à la faute en attaquant Hamilton, lui réussit à dépasser le champion du monde (41e tour). Un tour plus tard, en pleine ligne droite, il prend l'avantage sur Vettel. Désormais, seul Bottas le sépare de la victoire. Alors, Ricciardo attaque, sans compter, avec l'enthousiasme d'un jeune pilote. En deux temps, l'Australien attaque le Finlandais et lâche un cri de joie dans sa radio. Il conserve la tête de course, signe le meilleur temps au tour et creuse l'écart. Pour la 6e fois de sa carrière, le pilote Red Bull s'impose sans s'être élancé depuis les deux premières lignes sur la grille de départ. Quel pilote !
LE LEADER. Les malheurs de Vettel
Invaincu depuis le début du championnat, Sebastian Vettel, auteur d'une incroyable pole position (qui lui a permis de signer le record du circuit) avait assuré en début de course. Ferrari, qui a amélioré le moteur et l'aérodynamique de sa monoplace, battait Mercedes sur son terrain de prédilection, notamment en se montrant plus rapide dans la ligne droite. Pourtant, le pilote allemand n'a terminé que 8e ce dimanche.
Les ingénieurs de la Scuderia n'avait pas anticipé la stratégie de Bottas au 21e tour qui, en repoussant son arrêt au stand d'un tour, avait pris le meilleur sur le pilote Ferrari. Mais c'est en fin de course que Vettel a craqué. Dépassé en ligne droite par Ricciardo, il a été accroché par Verstappen (42e tour) et est parti en tête-à-queue. Sa monoplace a-t-elle souffert de ce choc avec le fougueux néerlandais ? En tout cas, elle avait perdu de sa superbe : en perte de puissance, visiblement pour un problème mécanique, Vettel ne tient plus le rythme et est obligé de céder sa 6e place à Nico Hülkenberg (Renault) puis à Fernando Alonso (McLaren) ! Il n'empêche, Vettel domine toujours le championnat (54 pts) avec 9 points d'avance sur Hamilton et 14 sur Bottas.
L'ACCROCHAGE. Gasly emporte son coéquipier
Surprenant quatrième il y a une semaine à Bahreïn, Pierre Gasly, alors 16e, a fait une erreur de jugement sur une épingle. Le Français a accroché la monoplace de son coéquipier, Brandon Hartley au 31e tour. Les nombreux débris sur la piste ont obligé la voiture de sécurité à faire son entrée et à neutraliser la course. Pierre Gasly, lui, a écopé logiquement d'une pénalité de 10 secondes.
LE PROCHAIN GRAND PRIX. Direction Bakou !
Après avoir enchaîné les GP de Bahreïn et de Chine, les pilotes auront un peu de répit le week-end prochain. Ils retrouveront la piste la semaine suivante en Azerbaïdjan à Bakou pour un tracé en ville atypique. En effet, cette piste dispose d'une des plus longues lignes droites (2 220 m) et d'un passage très étroit délicat à gérer. L'an dernier, la course avait été complétement folle : Vettel et Hamilton s'étaient accrochés et Ricciardo (Red Bull), parti de loin, était parvenu à s'imposer. Il s'agissait également du premier podium du jeune Lance Stroll (Williams).
Le classement des 10 premiers : 1- Daniel Ricciardo (Red Bull), 2- Valtteri Bottas (Mercedes), 3- Kimi Räikkönen (Ferrari), 4- Max Verstappen (Red Bull), 5- Lewis Hamilton (Mercedes), 6- Nico Hülkenberg (Renault), 7- Fernando Alonso (McLaren), 8- Sebastian Vettel (Ferrari), 9- Carlos Sainz (Renault), 10- Kevin Magnussen (Haas F1)
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