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Le Real Madrid et la Juventus se dirigeaient tout droit vers une prolongation mercredi soir, en quarts de finale retour de Ligue des champions, puisque les Italiens menaient 3-0. Et Cristiano Ronaldo a transformé un penalty à la 97e minute, permettant aux Madrilènes de perdre 3-1... et donc de se qualifier.
On pensait avoir vécu le plus fort mardi soir, avec cette magnifique « Romantada » de l’AS Rome face au Barça. Jamais le Real Madrid ne pouvait trembler après avoir gagné 3-0 sur le terrain de la Juventus, la semaine dernière. Mais ces quarts de finale retour ont décidément été très pénibles pour les deux monstres de Liga. La Juve menait 3-0 à Bernabeu, tout le monde attendait la prolongation… Et puis M. Oliver a décidé de siffler un penalty à la 93e minute, pour une faute bien peu évidente de Benatia sur Lucas Vazquez, qui n’a simplement pas attaqué son ballon. Le Real se qualifie en s’inclinant 3-1 à la 97e, le moment où Cristiano Ronaldo a transformé le penalty.
La Juventus était en passe de faire encore plus fort que le Barça la saison passée face au PSG. A l’échelle européenne, c’est incontestable. Quoi qu’il en soit, merci aux Turinois pour cette soirée de pure folie, lancée par ce premier but extrêmement rapide de Manduzkic. Et les détracteurs du Real vont pouvoir se relancer de plus belle. Les Merengue, privés de Sergio Ramos suspendu – et ça s’est vu – se sont débrouillés pour passer par un minuscule trou de souris. Comme quoi, le fameux ciseau de Cristiano Ronaldo n’était pas seulement pour l’esthétique.
Zidane: "Un truc de fou"
Après l’ouverture du score de Mandzukic à la deuxième minute de jeu, Gianluigi Buffon a démarré son festival face à Gareth Bale, titularisé à la place de Benzema (10e). Puis Isco a vu son but refusé pour un hors-jeu très limite (13e) et Buffon, qui finira héros malheureux, sort son plus bel arrêt de la soirée face à ce même Isco (34e). Le doublé de Mandzukic à la 37e minute (0-2), un copié-collé de la tête au deuxième poteau, porte ensuite les Bianconeri vers la réalisation de ce qui semblait encore impensable à 20h45. La tête de Varane sur la barre, dans le temps additionnel de la première période (45e+2), est un autre signe. Et Blaise Matuidi, profitant d’une erreur de main de Keylor Navas, inscrit ce troisième but à l’arraché (0-3, 61e).
Buffon sort un nouvel arrêt devant Isco (78e), Cristiano Ronaldo manque la balle de qualification en tirant au-dessus de la tête (86e)… Mais le Portugais transforme donc ce penalty, sur une action marquée également par l’expulsion d’un Buffon hors de lui. Wojciech Sczeszny, son remplaçant, n’a donc pas réussi de miracle. "On s’en sort bien, admet un Zinedine Zidane toujours aussi détendu, sur beIN SPORTS. Sur les 180 minutes, on mérite. Ce ne sont pas des matches amicaux, ce n’est pas le championnat… C’est le top du top. C’était un truc de fou. Mais avec de bonnes intentions et quand on continue, à la fin ça paie." Trop facile.
Le Bayern, lui, ne tremble pas
Vainqueur à l'aller en Espagne (1-2), le Bayern Munich n'a pas été inquiété par le FC Séville (0-0) en quarts de finale retour de Ligue des champions, et retrouve sa place dans le dernier carré, dont il avait été privé l'an passé.
Manchester City a quitté la scène, le Barça est tombé de très haut, le Real Madrid est passé par un trou de souris. Et le Bayern Munich dans tout ça ? Tout va bien, merci pour lui. Les champions d'Allemagne, sortis deuxièmes de leur poule derrière le Paris Saint-Germain, se sont qualifiés sans se faire peur aux dépens du FC Séville, qui avait signé l'exploit des huitièmes de finale en allant éliminer Manchester United à Old Trafford. Battus 2-1 à l'aller dans leur stade, les Andalous n'ont pas pu entrevoir la qualification, cette fois-ci, lors d'un match retour ouvert et plaisant, malgré le score nul et vierge (0-0).
Avec cinq joueurs offensifs au coup d'envoi, le Bayern n'a jamais cherché à fermer le jeu, ce qui n'est pas dans ses habitudes il est vrai. Emmenés par les éternels Arjen Robben et Franck Ribéry, toujours aussi en jambes, les Bavarois ont cherché à se mettre à l'abri mais sans trouver la faille, malgré 19 tirs (6 cadrés seulement) et 9 corners. Ribéry a eu des opportunités (38e, 42e), James Rodriguez aussi (4e, 63e), tout comme Robert Lewandowski, qui a manqué le cadre de la tête à bout portant (48e).
En face, Séville a tenté sa chance, évidemment. Mais les Andalous n'avaient pas les armes, tactiques ou techniques, pour faire vaciller la grosse machine bavaroise. Il y a eu quelques situations chaudes dans la surface d'Ulreich, pour Sarabia (11e), Correa (17e) ou encore Escudero (26e), et cette tête de Steven N'Zonzi -l'un des trois Français titulaires avec Lenglet et Ben Yedder- sur la barre transversale (58e). Trop peu pour espérer faire trembler le Bayern, l'expulsion de Correa dans le temps additionnel restant anecdotique.
A l'arrivée, les hommes de Jupp Heynckes retrouvent le dernier carré de la C1, qu'ils avaient fréquenté sans interruption entre 2011 et 2016. La force de l'habitude. Il se dégage une évidente sérénité dans cette équipe bavaroise, qui sera bonne à éviter vendredi lors du tirage au sort.
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