Provinces
Une dizaine de personnes sont mortes en deux jours en ville et territoire de Beni. Toutes victimes d'une incursion des présumés ADF à Mangolikene (partie rurale de la ville) et Totolito (territoire).
En effet, le lundi 5 mars 2018 ils ont exécuté plusieurs personnes. Le bilan provisoire renseigne 7 morts, plusieurs disparus dont des bébés emportés par les rebelles.
Les massacreurs porteurs d'armes en feu et blanches étaient habillés en treillis militaires et civils. Ils ont pillé les biens de la population avant d'incendier des cases.
« Les assaillants étaient venus aux environs de 14 heures, ils nous ont rassemblés puis nous ont obligé de nous mettre par terre. À 18 heures d'autres sont venus nombreux et c'est un sauve-qui-peut sans pareil qui s'est observé. Les assaillants étaient lourdement armés et étaient conduits par des pisteurs pygmées. Il y avait aussi des femmes et des enfants parmi ces rebelles. Ils ont emporté des animaux de la basse cour et des petits bétails ainsi que d'autres biens avant d'incendier nos cases. Ils ont emporté mon bébé et plusieurs autres personnes...», a expliqué une femme éplorée qui a reçu à s'échapper des griffes des tueurs.
Cette même source affirme que 3 personnes étaient sauvagement exécutées sous ses yeux dont deux femmes et un homme.
En territoire de Beni toujours, 3 personnes sont mortes à Totolito sur la route Mbau-Kamango. C'est un couple et un singleton qui ont été éxecutés par des assaillants similaires ce mardi 6 mars. Ce couple habitant au quartier Pakanza à Oicha (chef-lieu du territoire de Beni) voulait se diriger au champs avant de tomber dans l'embuscade des assaillants à la hauteur de Totolito.
La situation sécuritaire revient à la case départ
La coordination de la société civile de Beni s'inquiète de cette insécurité qui semble revenir dans la région.
Pour le rapporteur des forces vives de Beni le contexte sécuritaire semble revenir comme aux premières années des massacres. Il a fait allusion aux embuscades qui se font enregistrer sur la route Mbau-Kamango, Mbau-Eringeti et de nouvelles tueries dans certains villages et localités.
« Nous sommes en train de revenir vers les premières années des massacres. 4 ans durant avec des opérations militaires, nous pensions que ça va finir mais nous sommes consternés, et impatients de la fin de cette guerre... », a expliqué Jimmy Kihoma.
Les autorités civiles et militaires ne se sont pas encore prononcées.
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