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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 aout 2024
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Les tricycles sont de plus en plus prisés sur l’avenue Kianza

2018-03-06
06.03.2018
Provinces
2018-03-06
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Sur l’avenue Kianza, artère qui relie la commune de Lemba à celle de Ngaba, les tricycles sont légion. On en trouve une trentaine voire une quarantaine aux heures de pointe à Super Lemba, tout comme à la commune de Ngaba. Devenue omniprésente sur cette voie, cette ’’moto à trois pneus’’ est de plus en plus prisée par les Kinois qui empruntent ce trajet. Reportage.

Chaque matin, Christelle Tokobila, 25 ans, a l’habitude d’aller s’approvisionner au marché de Ngaba, à cinq minutes de route de Super Lemba où elle réside. Licenciée en communication, elle tâche quotidiennement de faire des emplettes pour son ménage avant d’aller au travail. Partagée entre la moto, le taxi, le taxi-bus et le tricycle, elle a fini par opter pour ’’le triporteur’’ pour diverses raisons dont le coût réduit du transport et la sécurité.

Christelle Tokobila n’est pas la seule à préférer le tricycle sur cette route très empruntée. Abordés à ce propos, d’autres passagers révèlent pourquoi ils se sentent plus à l’aise à bord de ce moyen de transport."Les tricycles sont venus nous secourir au moment où nous avions de la peine à nous rendre à Ngaba ou vice-versa, au moment où les taximen se réservent d’effectuer ce trajet, jugé dangereux pour leurs véhicules. Il suffit juste d’avoir 200 Fc pour payer la course du tronçon Super Lemba - Commune de Ngaba, alors que la même course à moto revient à 500 Fc, quelle que soit la distance", affirme un client accosté dans un arrêt de Lemba.

"Le triporteur est, par ailleurs, plus sécurisant que la mobylette. Lorsqu’on est à bord du tricycle, on a bien l’impression d’être assis sur le siège arrière d’une voiture. A la seule différence qu’on bénéficie ici de plus d’air naturel. En plus, la carrosserie où s’installent les passagers nous protège du soleil, de la pluie et de bien d’autres intempéries",nous explique Gauthier T., 35 ans, un client rencontré dans un tricycle sur l’avenue Kianza.

UN MOYEN DE LOCOMOTION COMMODE

Jugé plus commode que la moto, le tricycle attire même des personnes consacrées qui, pour des raisons de pudeur, ne peuvent se plaire à s’asseoir à califourchon derrière certains conducteurs véreux, au risque de voir leurs corps dénudés ou d’être entraînées à les serrer entre les bras, à force de secousses.

Religieuse, la sœur ’’Pauline B.’’, appuie son argumentaire : "Je trouve que ceux qui conduisent les taxi-motos sont moins polis que ceux qui manœuvrent les tricycles. Ces derniers s’avèrent plus polis vis-à-vis des clients, voire plus expérimentés. En outre, on déplore beaucoup d’accidents avec les motos à deux roues, dans la mesure où les motards sont toujours pressés et se fichent du Code de la route".

LES TRICYCLES SUR DES VOIES OBSTRUEES

Très sollicités, les transporteurs des tricycles sont aussi enthousiastes face aux clients qui prennent d’assaut leurs moyens de locomotion tout le long de l’avenue Kianza. Mais pourquoi se cantonnent-ils seulement sur cette voie cahoteuse au lieu d’emprunter des routes bien bitumées comme les boulevards de la capitale ? Nombre de conducteurs se dévoilent.

"Nous refusons de nous engager sur les grandes artères de la ville par crainte de la Police de Circulation Routière (PCR), mais aussi parce que nous ne sommes pas habitués. Nos tricycles fréquentent le plus souvent des voies obstruées de nids-de-poule, où les véhicules ont du mal à circuler. C’est le cas de l’avenue Kianza et de l’avenue de l’Université. Précisément sur le tronçon qui relie le rond-point Yolo-Ezo, dans la commune de Kalamu, à l’arrêt ’’Kipe yayo’’, à proximité du rond-point Ngaba", commente Espérant K., un chauffeur stationné le long d’une avenue de la commune de Makala.

"Outre Kianza et Université, les motos à trois pneus,qui assurent le transport en commun, sont actives sur les routes secondaires du quartier De bonhomme, au niveau du carrefour ’’Ma crevette’’, dans la commune de Matete, ainsi qu’au quartier Petro-Congo, à Masina et au Quartier 1, à Ndjili Sainte Thérèse", renchérit le chauffeur.

"NOUS EVITONS LA VITESSE"

Les deux poignées agrippées sur son guidon et les pieds appuyés sur les pédales, Jean-Marie L. est visiblement fier de conduire sa ’’motogizi’’, sobriquet que les Kinois ont collé à ce moyen de transport en commun. "L’avantage du tricycle est qu’il fait rarement tomber les passagers. S’il arrive que ce triporteur s’écroule dans sa course, en renversant illico ses clients, la faute revient sans doute au conducteur", nous souffle notre interlocuteur.
"Nos encadreurs nous ont, en fait, donné une série de règlesà respecter pour éviter des dégâts sur notre parcours. Nous sommes ainsi tenus d’éviter de rouler à vive allure par peur d’accidents, comme on le voit souvent avec les motoset les voitures ’’ketches’’ qui font le taxi dans la ville",précise Jean-Marie L.

AUTORISES A CIRCULER TARD

"Contrairement aux taxi-motos, le Gouvernement provincial ne nous a pas interdits de circuler à des heures tardives, se réjouit un conducteur de ’’motogizi’’. Avec les mobylettes, les clients sont exposés aux accidents, et avec les ketches, il y a beaucoup d’enlèvements, de jour comme de nuit. C’est ainsi qu’il nous est permis de travailler la nuit afin d’aider les clients et de les sécuriser".

Selon les confidences de plusieurs conducteurs des tricycles, le versement journalier revient à au moins de 25 dollars américains. "Une somme qui permet au transporteur d’arrondir ses recettes journalières et de vivre décemment, s’il ne se livre pas aux gabegies financières", lâche l’épouse d’un conducteur qui a requis l’anonymat.


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