Politique
L’annonce de la tenue de la Présidentielle en cette fin d’année 2018 en République démocratique du Congo suscite déjà des candidatures. La dernière en date, celle de M. Emery Patrice Manoka, qui déjà demande un débat contradictoire avec un autre pressenti Adolphe Muzito, tous deux originaires du grand Bandundu.
A en croire une correspondance-autopsie parvenue à notre rédaction, tout part d’un constat : « l’honorable Adolphe Muzito est le dauphin d’Antoine Gizenga à la présidentielle à venir. Ce dernier est son parrain politique, point d’en douter. Tous les deux appartiennent à une même tribu (pende). Muzito a été Premier ministre sans avoir été un conseiller de son parrain. De quoi douter sur leur sens commun de nationalisme ». Et de renchérir : « en effet, la pesanteur au sein du Palu, Parti lumumbiste unifié, c’est d’empêcher les autres acteurs politiques du grand Bandundu, qui pourtant sont très brillants, d’accéder au pouvoir. Un crime politique a été ainsi opéré sous leur gouvernance de favoriser seule leur coterie tribale. Bref, le Palu n’a pas été un observatoire pour la protection de la méritocratie et du programme de la démocratie ».
A contrario, une autre personnalité politique de Bandundu, c’est M. Emery Patrice Manoka. Toujours à la lumière de cette correspondance, « pendant que le Palu le poursuivait pour le combattre, pour l’anéantir, pour réaliser sa diabolisation, Manoka lance son propre parti politique, l’UCSAC, Union chrétienne pour le socialisme africain au Congo. Car, personne n’a le pouvoir d’emprisonner Manoka comme un esclave sans raison valable. Personne n’a le pouvoir d’ôter la vie à un fils de Dieu. Quand ce drame est constaté, le juge doit prononcer une sanction. C’est un criminel qui doit être devant la barre pour un procès ».
Un écrivain prophétique
Exerçant sa plume de brillant écrivain, EP Manoka, ancien lieutenant d’Etienne Tshisekedi, qui abandonnera l’UDPS avec le départ du professeur Marcel Lihau, Birindwa, Kibassa,… pour rejoindre le Palu, … est réputé par ses écrits jugés ‘’pampletiques’’ contre le régime de Mobutu. Ses deux ouvrages, aujourd’hui actualisés pour se révéler plus qu’une bombe atomique à savoir ’’le satanisme politique de l’OUA’’ et ‘’le voile noir de la francophonie’’ avaient littéralement harcelé Mobutu en son temps. C’est dans cet ordre d’idées qu’EP Manoka a assuré la gloire effective de Gizenga. Le second ouvrage, c’est un véritable agenda caché du chantier de l’Afrique, du chantier de la Rdc, avec les 5 chantiers.
L’Afrique doit ainsi tendre vers une nouvelle approche. Les Français et les Américains sont les vrais disciples d’un devoir politique pour la relance de la productivité ; une immense tradition qui assure ; un véritable héritage reçu des aïeux et qui vaut la peine d’être transmis à la postérité, avec un zèle qui démontre l’engagement pris entre leurs mains pour façonner leur propre destinée. En effet, la politique africaine ne rayonne pas encore dans la bonne logique de débat contradictoire. Parlant du grand Bandundu, un débat contradictoire entre les présidentiables Muzito et Manoka fera tomber les masques en vue de la véritable méritocratie. « Je suis le premier demandeur qui veut un débat contradictoire contre Muzito, organisateur des tribunes. Ce qui pourrait inaugurer un accord de réconciliation et du nationalisme, dans le strict respect de la fraternité », peut-on lire noir sur blanc. C’est d’ailleurs à sa juste valeur que le président de l’UCSAC voudrait voir inscrit comme une loi essentielle dans la constitution de la République, une décision prise consacrant le débat contradictoire avant toute élection présidentielle. Ceci a l’avantage d’instaurer un Etat démocratique, qui refuse voir des médiocres piloter le pays dans l’avenir. Et cela passe par le biais d’un combat politique loyal.
Rien que pour la démocratie
Emery Patrice Manoka est allé plus loin dans son exposé. Pour lui, « le député Muzito ne manquera pas de lui adresser ses remerciements pour sa détermination à accompagner la démocratie. Il est particulièrement invité à publier un message de qualité d’un pratiquant de cet art politique de niveau supérieur. Nous devons nous comporter dignement en homme d’Etat et nous abstenir de tout comportement répréhensible. Bref, dans ce choix du débat contradictoire, il n’y a aucunement anguille sous roche. Il n’est pas non plus question d’une rivalité faramineuse », peut-on terminer ladite correspondance.
A cette allure, si les choses suivent leur cours normal, l’élection présidentielle 2018 en République démocratique du Congo, parlant des candidats pressentis de l’espace Bandundu, pourrait commencer par un véritable duel aux machettes. Ici, opposant Muzito à Manoka. Ce dernier se proclamant ‘’principal leader de la gauche en République démocratique du Congo’’.
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