Politique
Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité, Emmanuel Ramazani Shadari, a présenté lundi à l’Assemblée nationale, l’économie du projet de loi modifiant et complétant la loi du 6 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines et locales, au cours d’une plénière dirigée par le président de la chambre basse du Parlement, Aubin Minaku Ndjalandjoko.
Ce projet de loi, a-t-il dit, vise à donner des réponses aux problèmes pratiques constatés lors de l’organisation des précédentes élections en RDC, notamment la répartition des sièges aux élections législatives et provinciales, les candidatures fantaisistes ainsi que les candidatures des indépendants membres des partis politiques.
Il vise, en outre, la rationalisation du système électoral actuel afin de réduire le coût des élections en RDC, eu égard aux contraintes budgétaires.
Le vice-Premier ministre Ramazani Shadari a présenté quelques innovations qu’apporte ce projet de loi électorale, à savoir : la moralisation de la vie politique par l’obligation faite à tout candidat désireux de concurrencer son parti politique aux élections de démissionner trois mois avant l’ouverture du dépôt des candidatures et le paiement d’un cautionnement électoral par liste pour les circonscriptions comptant un plus grand nombre de sièges afin de défavoriser les candidatures fantaisistes.
La suppléance des chefs coutumiers cooptés députés nationaux figure aussi parmi les innovations qu’apporte ce projet de loi électorale.
Compte tenu du changement des listes par les mandataires des partis politiques à l’insu de ces derniers et des candidats, tel qu’observé lors des précédentes élections, ce projet de loi opte pour le dépôt des originaux des documents exigés par la CENI lors du dépôt des candidatures, a relevé le vice-Premier Ramazani Shadari, qui signale aussi l’introduction d’un « seuil de représentativité » des partis politiques pour l’obtention d’un siège aux législatives ou aux provinciales.
Il a signalé qu’en 2011, sur 18 millions de suffrages exprimés aux élections législatives, l’Assemblée nationale actuelle n’a pu rassembler que 8 millions de suffrages, d’où la nécessité de l’introduction de ce seuil de représentativité.
Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité a rappelé que la RDC compte actuellement 703 partis politiques reconnus et qu’une centaine d’autres sont en attente de reconnaissance.
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