Politique
Jean-Bertrand Ewanga (Alternance pour la République) : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution... , cette disposition de l'article 64 de la Constitution est la solution ultime parce que la souveraineté nationale appartient au peuple.
Les faits, gestes, actes, discours et décisions de la Majorité démontrent à suffisance que tout est mis en œuvre pour que les élections n'aient pas lieu afin qu'un groupe d'individus continue d'exercer le pouvoir en violation de la Constitution. Ainsi, l'idée d'une transition sans Kabila repose sur l'article 64. La tâche incombera ainsi aux forces sociales et politiques d'appliquer cette disposition. Le mécanisme sera simple. Un consensus pour désigner l'autorité de la transition. Et personne ne saura résister à la détermination du peuple »
Claudel-André Lubaya (Dynamique de l'Opposition) : « A notre niveau, la réponse est simple. Joseph Kabila comme tout le monde aujourd'hui, tient sa légitimité de l'Accord du 31 décembre 2016. Et cet accord n'a pas prévu de mécanisme de sa prolongation. Cela veut dire que l'accord a une durée d'une année. Et les institutions qui en sont issues, dont l'institution président de la République, ont également une durabilité limitée à une année. Et à l'expiration de cet accord, l'institution président de la République qui a déjà perdu aussi sa légitimité à cause de toutes les entorses dans la mise en œuvre de l'accord, perdra non seulement la légitimité mais aussi cessera de fonctionner.
De deux, nous considérons que l'institution président de la République avait déjà un mandat qui courait de 2006 à 2011. Elle avait la possibilité de poursuivre le cycle électoral mais ne l'a pas poursuivi en gardant les élections au niveau des provinciales simplement. Et que de 2011 à 2016, il a maintenu ce cycle toujours bloqué à la présidentielle et aux législatives. Et 2016, non seulement il n'a pas pu aider à ce que cela ait lieu, mais il s'est maintenant imposé en obstacle majeur à toute aspiration électorale du peuple congolais, violant de ce fait l'article 5 de la Constitution qui reconnaît au peuple congolais le droit de se choisir ses représentants.
Devenu obstacle, l'institution président de la République issu de l'Accord du 31 décembre 2016 ne peut plus rester là dans le cadre d'une élection et qu'il faut donc que les forces politiques et sociales se concertent et désignent une autorité de transition ne mettant pas la Constitution entre parenthèses, plutôt en mettant en place une charte destinée à régir la période allant du 1er janvier au 31 juillet 2018, pour que pendant cette période, le mécanisme de transition prépare les élections, les organise et nous permette de rentrer paisiblement à l'ordre constitutionnel issu de référendum de 2006. Tant que Joseph Kabila sera là et nous considérons à la fois comme problème et source de problème, il ne peut plus nous garantir la tenue d'élections.
La preuve, c'est que maintenant avec la Céni, ils viennent de renvoyer les élections aux calendes kabilistes, même pas les calendes grecques qui sont quand même limitées dans le temps. Il faut que les forces politiques et sociales mobilisent le peuple pour faire partir Kabila et instaurer une transition démocratique, courte, à même de nous préparer à revenir à l'ordre constitutionnel issu du pacte républicain. Les animateurs de cette transition ne seront pas candidats ».
Mohindo Nzangi (G7) : « A mon avis, il doit y avoir un mécanisme au niveau interne et externe. Au niveau interne, il faut que le peuple montre effectivement qu'il est dans ce schéma de désaccord avec la continuation du travail de Kabila et Nangaa. C'est donc la mobilisation des forces politiques et sociales qui va déclencher le mécanisme externe. Et à ce niveau, puisque l'Accord du 31 décembre 2016 a été avalisé par une résolution du Conseil de sécurité. Il faut que le Conseil de sécurité vote une résolution pour constater que c'est Kabila qui est le blocage à l'application de l'Accord ».
Un autre cadre du G7, Dr Molisho, est plus tranchant : « Pour nous, tant que le président Kabila est là, il n'y aura pas d'élections. Or, le peuple ne demande qu'une seule chose, participer aux élections pour choisir librement ses dirigeants. La seule solution qui nous reste, c'est faire partir Kabila. S'il y a un dialogue, il doit se tenir après le départ de Kabila, pas avant ».
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