Tête-à-tête Batumona-Cohen aux USA

Président du Mouvement pour la Solidarite et le Changement (MSC), membre du Conseil des Sages du Rassemblement, Laurent Batumona est en mission d'itinerance aux Etats-Unis. En marge de son sejour, il a rencontré l'ancien secrétaire d'État americain Herman Cohen à qui il a sollicité un plaidoyer direct auprès des autorités américain pour maintenir la pression sur Kinshasa en vue de la tenue des élections avant décembre 2017.

"J'ai insisté auprès de cet homme d'État américain sur la nécessité de l'organisation des élections avant décembre 2017, et il a promis de faire entendre notre voix auprès des instances compétentes américaines afin d'aider la RDC à sortir de cette crise, malgré les manœuvres dilatoire sur l’organisation des élections menée par le pouvoir en place...Nous avons eu une parfaite entente à propos de tout ces sujets. Nous avons appelé à la publication du calendrier électoral avant le mois d’octobre 2017" a-t-il lui-même rapporté.

Président du Front du peuple, une plate-forme du Rassemblement/Limete, Batumona affirme aussi avoir expliqué à Herman Cohen que l'Accord du 31 décembre demeure la seule boussole de la politique congolaise et que la sortie de crise actuelle dépend de sa mise en oeuvre.

" On a exprimé notre détermination à travailler ensemble pour faire revenir Joseph Kabila, président de la République, sur le schéma de l’Accord de la Cenco, sans mettre en sourdine la question du financement des élections.

Nous avons signé un excellent Accord entre les composantes – Majorité présidentielle - Opposition politique –Société civile. C’est la mise en application de l’Accord de la Cenco qui est mise en mal avec des manœuvres dilatoires diligentées par la plate-forme présidentielle qui a fait que les élections n’ont pas lieu en RDC. Herman Cohen m'a dit que les USA sont au courant des enjeux qui se font et refont sur le microcosme politique congolais et la persistance du président Kabila de ne pas vouloir organiser les élections dans le but d’asseoir ses ambitions de rester au pouvoir définitivement. La vaste machine d’insécurité dans l’Est de la République, au Kasaï et au Katanga, sont là les stratégies que nous connaissons..." a fait noter Laurent Batumona.