Société
Selon des informations recueillies à la source, il ne se passe plus un jour sans que les équipes de dépannage de la société Transports au Congo (Transco) soient sollicitées pour décanter des situations aussi bien au réseau que dans les ateliers techniques situés dans l’enceinte du dépôt I. Crevaisons à répétition et déclassement des pneus par-ci, problèmes de suspension par-là, mais également les cassures des carters moteurs et support de boîte de vitesse, ce sont là des maux devenus monnaie courante sur les minibus et standards de l’établissement public Transports au Congo.
Au mois de janvier 2017 par exemple, pour 2.109.720 kilomètres, 682 pannes mécaniques ont été enregistrées avec un chiffre record pour les barres de direction et accouplement, qui a représenté plus de 15% des problèmes mécaniques.
L’origine des pannes sont toutes aussi diverses les unes des autres : la dégradation de la voirie, le vieillissement des véhicules et le non-respect des normes de conduite. Ainsi, 1 bus connait un problème mécanique tous les 3.093 kilomètres.
Ce tableau qui met en exergue les problèmes techniques est plus qu’un signal alarmant et devrait interpeller l’autorité publique pour une action urgente qui permettra de baisser sensiblement le nombre de pannes mécaniques au kilomètre, dont la norme voudrait que l’on rencontre un problème mécanique tous les 5.000 à 10.000 kilomètres pour une flotte en exploitation urbaine avec une voirie en parfait état.
Idéalement, renseigne-t-on, une flotte bien entretenue, exploitant des services urbains sur de bonnes routes avec de bonnes normes de conduites, devrait atteindre jusque 20.000 kilomètres sans panne mécanique majeure. Ce qui est très loin d’être le cas de Transco.
Il faut cependant se rappeler que ça fera bientôt quatre ans que Transco offre au quotidien ses services à la population. Après autant de temps, il est tout à fait normal que les bus accusent un coup de fatigue. Mais cet amortissement est accentué par l’état des routes dans la capitale congolaise. Il suffit de jeter un coup d’œil sur le tableau de la technique pour se rendre compte que les bus subissent des chocs sévères. Déjà en le lisant, on peut remarquer que l’élément principal qui frappe est l’indicateur kilométrage par panne mécanique. Celui-ci permet d’évaluer la fiabilité mécanique d’une flotte dont les paramètres d’influence sont : les normes d’entretien, les conditions de fonctionnement, l’âge de la flotte et les normes de conduite.
En ce qui concerne les normes d’entretien, les entretiens cycliques s’effectuent tous les 7.500 kilomètres tel que prescrit par le constructeur MCV suivant les normes de maintenance définies par Mercedes-Benz.
Quant aux conditions d’exploitation, il faut noter que la voirie kinoise cause des problèmes mécaniques et pneumatiques indéniables. Les pannes les plus récurrentes sont entre autres les problèmes de suspension (barre de direction, barre d’accouplement, amortisseur, ressorts ou lame).
Avec les meilleures conditions d’exploitation, le remplacement de ces éléments devrait normalement se faire cinq ans après la première mise en circulation des véhicules. Mais, à cause de l’état de la voirie, des pannes pour ces organes se sont manifestées à moins de 50.000 kilomètres. D’où, la suspension des lignes 9 (UPN-Campus) et 14 (Matete-UPN) parce que 80% des bus desservant ces lignes étaient victimes de ce type de panne en un mois d’exploitation. Ce, à cause d’une dégradation très avancée de la route By-pass. Mais la situation est quasi générale sur les différents tronçons qu’empruntent les bus des 28 lignes du réseau d’exploitation.
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