Politique
Le chômage, la famine, l’insécurité nationale, les maladies et l’insuffisance des infrastructures, sont les controverses qui menacent présentement la démocratie en RDC. Pour cela, il y a nécessité de rétablir le pacte social. Pour cela, Stephen Bwansa, Secrétaire exécutif du PPRD/Chine, estime que cette possibilité est faisable à condition de relever l’économie en vue d’assurer le développement du pays. Car, la démocratie sera toujours menacée si la grande partie de la population ne retrouve pas ses intérêts.
Dans cette énième analyse, il estime que, la démocratie est un symbole fort, du processus de changement et d’émergence qu’attend le peuple. Ce qui implique la persévérance dans le travail en vue d’accomplir et répondre aux multiples besoins sociaux du peuple au travers ce qu’il qualifie de développement vert et digital.
Selon lui, la date du 30 juin a répondu à la question de savoir que demande le peuple. Il s’agit de la liberté et l’indépendance qui constituent les deux principaux besoins du peuple.
Stephen Bwansa tire des enseignements du 15 janvier 1963, dans le sens d’échec à la tentative de division nationale. A ce sujet, c’est plutôt la victoire du peuple qui a prévalu. Et, la suite des évènements est retracée en 1964. Car, au stade actuel, les états-majors des partis politiques devraient plus se focaliser sur le devenir de la République au moyen d’une démocratie de volonté suprême du peuple par le peuple et pour le peuple. Cela, dans le souci de défendre et sauvegarder ses intérêts et sa souveraineté.
Au sujet des élections à venir, il déclare que "le pouvoir n’a jamais refusé d’organiser les élections". En réalité, il a centré son combat sur les stratégies de reconstruire surtout les infrastructures à tous les niveaux. Cela, en concentrant sa première lutte sur comment contribuer aux besoins croissants du bien-être social du peuple. Puisque, c’est le moyen par excellence d’affrontement. ‘’Les élections à venir seront rudes. Le pouvoir du peuple doit être conjugué au conditionnel. Pour cela, il faudra simultanément jeter de nouvelles bornes sur la coopération régionale et internationale’’, dit-il.
Coopération USA et RDC
Stephen Bwansa lit entre les lignes l’investiture de l’actuel président des Etats-Unis d’Amérique le 20 janvier dernier.
Pour lui, l’Afrique en général et la RDC en particulier a, d’une manière ou d’une autre, contribué à la reconstruction d’autres nations par des apports divers et variés, tant humains que naturels dont regorge son sol et sous-sol. D’autant plus que, c’est le moment de construire de nouvelles relations et bases de coopérations économiques dans le but de lutter contre la pauvreté.
Seulement, toujours est-il que, la poussée démographique de certains pays d’une part ainsi que, l’immigration clandestine d’autre part, dans le chef de ceux qui ont difficilement accès aux ressources notamment financières pour répondre aux multiples besoins, créent une forte crispation entre les Etats. Cela, compte tenu du fait que la demande matérialisée par leurs tentatives est croissante, alors que l’offre insuffisante est de plus en plus frêle et périlleuse.
Cela fait qu’à travers son imposition impérieuse au débat public, les conséquences directes justifient l’ébranlement de la démocratie. Sur cet aspect, le Gouvernement de la République est, et demeure prêt à respecter les alliances commerciales internationales signées avec tous les partenaires, notamment le pays de l’Oncle Sam qui, avec des technologies de pointe ainsi que la méthodologie de grande renommée, constituent autant d’éléments que la RDC souhaiterait approfondir. L’idée ici, consiste à relancer l’appareil productif, créer de l’emploi et en user comme un levier pour relever le budget national.
En dépit de cela, le pays doit se procurer de nouveaux partenaires pour contribuer à la paix sociale. Et ce, tout en renforçant ce combat de
démocratie qui se conjugue en fonction du temps et de la réalité qui en découlent subséquemment.
Stephen Bwansa s’inspire d’une question de l’actuel locataire de la Maison blanche sur l’importance de dépenser autant de fonds dans l’aide au développement en Afrique alors que des gens souffrent aux Etats-Unis. C’est pourquoi, il recommande que, les fautes commises en 1963 n’ont plus les mêmes enjeux et système de géopolitique internationale. ‘’C’est le moment de discuter avec la nouvelle administration concernant les intérêts de ces deux peuples’’, soulève-t-il.
En dépit de cela, il faut entrevoir les possibilités de se prendre en charge pour la sécurité nationale en réformant les capacités des FARDC à défendre le territoire.
‘’Nous devons bien-sûr compter sur la coopération américano-congolaise ; sino-congolaise et euro-congolaise pour que la République soit respectée comme les besoins du siècle nous l’impose’’, suppose Stephen Bwansa. D’ailleurs, la machine électorale mise en œuvre par la MP est prête à répondre aux nouveaux enjeux économiques, de développement et de démocratie à travers les urnes.
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