Massacres de Luhanga : la Monusco a assisté quelques blessés

La Monusco a annoncé ce mercredi 30 novembre, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, avoir porté assistance à plus de 15 victimes des massacres de Luhanga, au Nord-Kivu. Des casques bleus ont procédé à leur évacuation médicale vers des structures sanitaires à Goma, à en croire Félix Prosper Basse, porte-parole civil de la Monusco.

La Monusco qui condamne l'attaque contre ce camp des déplacés à Luhanga, au Nord-Kivu, exprime sa compassion et présente ses condoléances aux familles des disparus.

Cette mission onusienne dit avoir renforcé sa présence dans la zone et déployé une mission d'enquête en étroite collaboration avec le détachement des FARDC stationnés à Luhanga.

Pour rappel, un groupe de 50 éléments du groupe Mai-Mai "Mazembe" ont lancé, dimanche 27 novembre dernier, une attaque contre des familles des déplacés hutus hébergées au camp des déplacés de Luhanga, au Nord-Kivu. Plus d'une vingtaine d'individus ont été tués, sans compter des blessés dont quelques uns ont été pris en charge par la MONUSCO.

De janvier à novembre 2016 : 33 FDLR et 83 de leurs dépendants rapatriés au Rwanda

Les délégués de la section Département, démobilisation et réinsertion de la Monusco indiquent que grâce à une série d'activités de sensibilisation et de démobilisation volontaire organisées  par le bureau DDR au Sud-Kivu, que plus de 100 Rwandais vivant au fin fond de la province, ont accepté de rentrer dans leur pays. Parmi eux, 33 ex-combattants FDLR.

Il faut signaler que c'est depuis 1994 que des éléments armés de nationalité rwandaise se sont infiltrés dans l'Est de la RDC, parmi les réfugiés fuyant le génocide au Rwanda.

Depuis, ils se sont organisés et portent l'appellation, depuis l'an 2 000, de Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).